Comme tous, les journalistes ou plutot les sites journalistiques du web, et de notoriété indépendante, sont à réagir promptement et faisant preuve de capacité d’enquète….oui mais, souvent après la catastrophe !
En vidéo, la dernière réunion organisée par la commission d'enquète en 2009.
Démantèlement Brennilis: "Jeu de Ski et contaminations "
Extrait du débat à Loqueffret qui a eu lieu ce jeudi 3 décembre 2009
Vendredi 11 décembre 2009. L’enquête d’utilité publique « morte née » s’achève aujourd’hui, sans que les questions essentielles n’ait été réellement abordées et qui resteront sans réponses.
Un échange fournit, entre l’avocate et représentante militante de l'association AE2D avec le directeur de la centrale nucléaire de Brennilis, Monsieur PetitJean empêtré ici dans ses métaphores " sportives" et"aériennes" dont il est probablement le seul a en saisir la pertinente comparaison.
Une démonstration maladroite de la pédagogie infantilisante de l’EDF, à vouloir ainsi comparer des expositions aux rayonnements dans des situations choisies par le cadre de l’EDF un peu plus que loufoques, ici pour la circonstance, et en définitif une manière peu courtoise d’éluder les questions posées par les participants.
Article publié su Rue 89 : A Brennilis, la centrale nucléaire est morte mais pas démantelée
Par MARIE KOSTRZ | Rue89 | 12/05/2011 | 16H11
http://www.rue89.com/planete89/2011/05/12/a-brennilis-la-centrale-nucleaire-est-morte-mais-pas-demantelee-202203
Pour mémoire et suite à l’article
EDF : ce que cache le coup d'éclat de Gadonneix
Par JeanMatouk | Economiste | 13/07/2009 | 18H17
Extrait :
[.. L'hypothèse d'un rebond de l'électricité nucléaire est assez pertinente. Malgré ce qu'en disent avec quelque raison les Verts, ce sera malheureusement la seule voie pour obtenir des pays émergents qu'ils acceptent de réduire leurs effluents de gaz carbonique.]
Peut-on encoreconsidérer de la réalité de l’indépendance de ces nouveaux journalistes de RUE 89 ? Tous ont droits à donner son avis mais ...à quelle dose ...
En effet, l’affirmation ci-dessus de l’économiste Jean Matouk est elle fondée ? De prétendre qu’à l’avenir, la prolifération nucléaire, fusse-t-elle « civile », serait incontournable pour réduire les rejets en CO2 de ces pays dits « émergents », n’est à mon sens que pure affabulation.
Sans trop palabrer, l’échéance de 2050 n’est plus très loin, 2020 encore moins, et les quelques 480 réacteurs atomiques terrestres existants ne seront vraisemblablement jamais remplacés, au moins pour une grande partie d’entres-eux. Ainsi la très petite part d’énergie produite actuellement par le nucléaire ne sera jamais beaucoup plus conséquente qu’aujourd’hui. La cause principale du revers nucléaire, étant depuis toujours connue, sauf au pays du coq atomique, le prix !
Un seul exemple et qui n’est pas unique : Les quelques 5 milliards d’euros d’investissements par unité pour ces machineries, a été fatale pour le projet sud africain, c’est en premier lieu ce qui a fait barrage aux ambitions nucléaires de l’Afrique du Sud, qui a définitivement abandonné l’idée de construire 12 réacteurs atomiques sur leur territoire « émergent ».
Des pertes de marché juteux tant enviés par les fabricants français, qui eux n’auront pour autant, pas beaucoup plus à attendre du Géant Chinois, le seul pays au potentiel crédible dans ce domaine et qui soit réellement conséquent (30 réacteursseraient en projet, et malheureusement). Celui-ci étant désormais capable, et au besoin, de les fabriquer tout seul. Des capacités technologiques nucléaires chinoises acquises en partie avec l’aide non dissimulée de nos agents d’AREVA et du VRP nucléaire élyséen.
Des braderies nucléaires pour deux EPR, un marché de 8 milliards d’euros à la fin 2007 ; dont nous pouvons imaginer déjà le trou gigantesque qu’il va laisser derrière lui aux finances publiques, un fiasco qui sera payé par l’intermédiaire de l’assureurd’État, la COFACE et probablement. Surtout si l’on en croit les derniers recadrages du cout réel de ces engins fait par EDF et des toutes récentes estimations du seuil de rentabilité financière à 52 euros le MWh nucléaire EPR.
Le Résident aura beauessayer de nous faire croire à son « renouveau à lui », sasignature dans cette affaire chinoise, etqui autorise également la fourniture « gratuite » ducombustible jusqu’en 2028 ainsi que le transfertde technologies, risque bien au contraire de nous rappeler pour longtemps safâcheuse période « bling-bling » quelque peu couteuse. Malgré tout àl’époque, cette « quinzaine commerciale atomique » avait étéaccompagné par des hourras médiatiques spontanés, mais qui cachaient très malle réel bide économique et moral de ces transactions « sarkoziennes »
De plus, l’ambition de l’EDF à vouloir faire fonctionner ses réacteurs au-delà de 30 à 40 ans, ne fera que reporter d’autant d’année, le renouveau du parc nucléaire français, et si il a lieu. A l’heure actuelle, ce parc à une moyenne d’âge de 22 à 23 ans, soit des machines qui vont fonctionner encore une vingtaine ou trentaine d’années (selon les avis délivrés par l'ASN , sur que Fukushima, va induir les Gendarmes à la prudence, au mieux qu'ils évitent d'etre à la barre dans le scénario cata à la cocorico - rajout le 13.5.11) , ce qui nous amène aux alentours de 2030 à 2040.
2030 à 2040, dans ce futur pas très lointain, les dégâts occasionnés par le réchauffement climatique seront alors encore plus palpables et visibles de tous. Il n’est pas déraisonnable d’anticiper de l’état de conscience écologique des populations en général sur ces graves problématiques environnementales ( ndr 13.5.11: l'antinucléaire nippon se réveille peu à peu ! ), et qu’il n’est pas certain dans une vingtaine d’années que les méthodes autocratiques des gouvernants à imposer ces technologies puissent encore être d’actualité. A moins bien sur d’y instaurer, sur toute notre planète, des dictatures nucléaires. Ce qui devrait en soit faire réfléchir plus d’un d’entre nous, et une raison suffisante pour bannir à jamais ces horreurs et ces concepts atomiques nuisibles, hors de notre portée dans l’espace et le temps à notre « échelle » humaine.
La remise en chantier de tels investissements polluants dans vingt ans, l’énorme chantier de démantèlement du parc nucléaire non provisionné à ce jour et qui devra encore à être à payer par les consommateurs, seront alors autant de freins à un quelconque renouveau du nucléaire, ici sur ce territoire sur-nucléarisé. Et surtout, si l’idée intelligente de sortir de cette voie, n’avait été décidée avant tout cela.
Pour en revenir à la question d’origine, et sans s’éterniser ni développer plus longtemps, pour saisir les nuances et oublis critiques de ce journaliste « économique », il suffit d’aller consulter : « RUE 89, un site journalistiqueet indépendant » nous dit-on, et d’y visionner la dernière pub pour le meeting sportif d’AREVA, ceci explique peut être en proportion cela !
Patrig k
C’était le 13/07/2009 , et pour ne pas oublier