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Billet de blog 14 janvier 2014

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La conférence de presse du patriote libéral

    Après un long suspense vaudevillesque qui a occupé tous les esprits depuis ce jeudi dernier, le jour « J » de la conférence de presse présidentielle tant attendue prend enfin corps, un moment « extraordinaire » devant une brochette bien fournie de journalistes et de l’ensemble du gouvernement, tout un lot choisit de l’élite française du microcosme médiatique parisien, sagement installé à patienter dans le Palais de l’Élysée. Le show peut enfin commencé.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

    Après un long suspense vaudevillesque qui a occupé tous les esprits depuis ce jeudi dernier, le jour « J » de la conférence de presse présidentielle tant attendue prend enfin corps, un moment « extraordinaire » devant une brochette bien fournie de journalistes et de l’ensemble du gouvernement, tout un lot choisit de l’élite française du microcosme médiatique parisien, sagement installé à patienter dans le Palais de l’Élysée. Le show peut enfin commencé.

Dès son introduction, François Hollande présente les grandes lignes de son projet responsable. Le pacte de responsabilité, sa conviction profonde et inaltérable, redonner des marges aux entreprises et de réduire le cout des charges des entrepreneurs, exit le terme cotisation sociale, un vrai progrès de la sémantique de la gauche patriote hollandaise.  Valérie se chargera de lui faire parvenir la facture de son séjour à l’hôpital du bon repos.

Un pacte qu’il a scindé en 4 chantiers :

- L’allègement pour plus de compétitivité des entreprises, le complément au CICE, la seule solution de la politique de l’offre, assure-t-il

 - La visibilité, « nous fixerons un cap, une modernisation et une diminution des taxes, avec deux exigences … »

 - La simplification, réduire le nombre de normes, faciliter la prise de décision. … 

 - Les contreparties, qui doivent être définies au niveau national et par branche, insertion des jeunes, formation, emplois des jeunes et des anciens et modernisation du dialogue social.

En bref, le Président en appelle au rêve du grand compromis, sans quoi son pacte de responsabilité ne marchera pas, un compromis national ou toutes les parties prenantes seront concertées, l’État et les partenaires sociaux, les syndicats et le patronat. S’en suivent divers sujets, de la dépendance à la politique étrangère. Ainsi à propos du Mali là bas dans le Sahara,  les djiadhistes auraient été vaincus, l’intégrité territoriale du Mali rétablie, un succès assure le Président. Le Centrafrique, la France a été appelée, l’Europe sera là prochainement pour soutenir cette opération selon le Président, évoque l’organisation d’élections,  car dit-il « nous n’avons pas vocation à nommer les présidents, ce temps là est révolu », assure le Président. La liberté de la presse, il y tient le Président, et finit en conclusion, en rendant hommage aux 4 otages français.

Place à la presse : La primeur à Alain Barluet, le patron de l'Association de la presse présidentielle et journaliste au Figaro  qui ouvre le bal aux questions, souhaitantses vœux au Président, puis pose le « joker Closer » de  la question Madame est à l’hôpital ? François égrène sa peine : « Chacun de nous dans sa vie privée peut traverser des épreuves, c’est notre cas. Ce sont des moments douloureux. J’ai un principe, c’est que les affaires privées se traitent en privé, dans l’intimité respectueuse de chacun. Ce n’est ni le lieu, ni le moment de le faire. ». Rien que du plagiat à Sarkozy,  qui n’avait pas dit autre chose …. Il précise qu’il réglera cette question «en privé» et a simplement annoncé qu'il clarifiera la situation de son couple avant son déplacement aux États-Unis le 11 février.Le coup du journaliste du Figaro était de toute évidence scénarisé, la question qui pouvait fâcher posée d’entrée de jeu, ce qui a permis ainsi au Président de poursuivre la nouvelle version du « Moi président » ... . « Moi président », «  car sans offre, il ne peut y avoir de demande » ! La romance du François libéral 1er,   de qui fait l’œuf qui fait l’omelette, qui sans casser la poule, de laquelle qui pond l’œuf à son tour de rond qui ne coute pas un rond.

Était-ce bien la peine de déplacer tous ces journalistes, d’offrir la demi journée chômée à tous ces Ministres, juste pour relever que le Président avait depuis longtemps tourné casaque à sa Valérie et à sa patrie de gauche. Dans le fond , il est coeur d'artichaud , un fruiit qui compte plus d'habillage indigeste que de coeur tendre pourvu de poil à gratter....

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