Là où tu te trouves maintenant, je t'envoie ce petit billet ma chatte chérie.
Il y a quelques jours j'ai abrégé tes souffrances et j'en suis pas peu fière. C'était de l'amour, rien que de l'amour.
Un amour de 17 ans, une sacrée tranche ... Mon cœur a battu si longtemps pour toi, qu'il se trouve un peu orphelin en ce moment.
Ne t'inquiète pas ma douce, je continuerai à te caresser régulièrement et a te donner tout le plaisir sans qui, la vie, n'aurait de raison d'exister.
Si toutefois ta peine est un peu lourde - notre séparation étant si récente -, permets-moi de t'envoyer quelques mots lus dans un article de "CAUSETTE", qui j'espère te feront sourire.
La sémantique du Minou
Les poils pubiens, la toison, la fourrure ont toujours invité à la métaphore. Les images convoquées ont beaucoup emprunté au monde végétal : "gazon", "prairie", "buisson" et "verger" ont fleuri pour désigner ce que l'écrivain Hermann Hess qualifiait de "jardin".
Autres temps, autres mœurs. Plus synthétiques, moins bucoliques. Par les hygiénistes et très épilés temps qui courent, c'est de "moquette" (souvent rase) dont il est question. De quoi regretter (ou pas) "la tarte aux poils" chère à Frédéric Dard.
Fais-moi un signe si tu peux !