paul jorion (avatar)

paul jorion

Anthropologue

Abonné·e de Mediapart

1 Billets

0 Édition

Billet de blog 13 septembre 2015

paul jorion (avatar)

paul jorion

Anthropologue

Abonné·e de Mediapart

Le terminus belge

À quatre semaines du début de l’année académique et à deux semaines de la défense de leur mémoire de maîtrise par deux de mes étudiants, la Vrije Universiteit Brussel, où je suis détenteur de la chaire « Stewardship of Finance » depuis 2012, me fait parvenir un préavis de licenciement accompagnant le refus de verser mon salaire.

paul jorion (avatar)

paul jorion

Anthropologue

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

À quatre semaines du début de l’année académique et à deux semaines de la défense de leur mémoire de maîtrise par deux de mes étudiants, la Vrije Universiteit Brussel, où je suis détenteur de la chaire « Stewardship of Finance » depuis 2012, me fait parvenir un préavis de licenciement accompagnant le refus de verser mon salaire.

Le quotidien belge L’Écho rapporte, en date du samedi 12 septembre :

« Interrogé par l’agence Belga, le recteur de la VUB, Paul De Knop, souligne que c’est la première fois que la VUB prend une mesure aussi drastique. Mais il indique que Jorion n’a pas respecté ses engagements. Cela n’a rien à voir, dit-il, avec des différences idéologiques. “ Nous avions dit, lors de sa désignation, que nous ne partagions pas nécessairement ses points de vue. Il pouvait parfaitement avoir une vue critique, mais il devait aussi respecter les obligations pédagogiques liées au programme d’études” ».

Un commentateur écrit sur mon blog, ce dimanche 13 septembre :

« La honte soit sur la VUB d’avoir fait cela. C’est un peu comme si le Système vous laissait tomber parce qu’il n’a pas pu vous neutraliser avec l’honneur d’être titulaire d’une Chaire universitaire et un salaire décent. Vous n’avez pas « joué le jeu » en lissant votre discours ? OK on vous jette alors ! Mais on vous jette en vous humiliant et en vous discréditant.

Si ces étudiants salariés délaissés existaient, si ces plaintes incessantes d’autres étudiants étaient réelles, on aurait utilisé une procédure classique et discrète de remise à l’ordre : convocation à la VUB, avertissement verbal puis écrit etc. et cela se serait réglé en interne. Et, en raisonnant par l’absurde, si tout avait été vrai on aurait pu supprimer votre poste pour une raison « honorable » (emploi du temps surchargé, raisons personnelles, santé précaire etc.) Non, on dirait que la VUB veut vous « casser » !

Et ce reproche de ne pas maîtriser l’anglais, c’est tellement débile ! Mais quand on calomnie il en reste toujours quelque chose, et ils le savent… Et c’est aussi (peut-être) une provocation pour vous faire craquer et déraper verbalement et empêcher tout recours de votre part, donc il faut veiller à ne pas sur-réagir ! »

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.