Le site immobilier-danger décrit ainsi le calcul des bases : Le centre des finances publiques détermine la valeur d’une propriété. Elle correspond aux loyers que percevrait le propriétaire sur un an s’il mettait en location ce bien dans des conditions normales du marché. Ainsi chaque logement se voit attribuer une valeur locative et cela sert de base ensuite au calcul de la taxe d’habitation pour ceux qui habitent dans ce logement et au calcul de la taxe foncière pour ceux qui possèdent ce logement.
Mon cas à Charbonnières : la base portée sur l'avis reçu cette semaine pour 2014 est de 3 639 € (3 606 en 2013, +1%). Une maison de ce type, 150 m2, dans ce lotissement se loue au minimum 1200 € / mois, soit 14 400 € par an : soit 4 ( quatre !) fois plus. Ce qui est peu si l'on considère que de telles maisons se vendent plus de 400 000 €.
Hors frais ou impôts sur le revenu, ceci ne représente guère que 6% brut, correct quand même par rapport au taux du livret A.
A noter que ce rapport ne tient pas compte de la plus-value en capital : j'ai acheté la mienne 400 000 francs en 1975, taux officiel d'inflation : 2 559/566 = 4.5. (et non 6.55.)!
Pour l'anecdote, Charbonnières est la commune du département ayant les taux les plus bas. Sur ces bases, on peut comprendre que ceci attire les cadres arrivant dans l'agglomération lyonnaise, et que le marché immobilier s'y porte bien.
A quand la solidarité des territoires ?