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Billet de blog 27 octobre 2012

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Impôts : la prochaine réforme "de bon sens "

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les mesures que prennent les gouvernements, ils appellent cela solennellement des réformes, signifiant par là que tout ce que les autres avaient fait avant eux n’était pas bien fait. C’est encore plus amusant quand des papes infaillibles réforment ce qu’avaient fait d’autres papes infaillibles. Je vois encore se pointer discrètement une nouvelle réforme, comme toujours sectorielle : c’est tellement pratique de taper sur les uns en bénéficiant du lâche soulagement ou de la complicité des autres qui se voient épargnés. Elle viserait cette fois tous les retraités. Des petits malins semblent avoir découvert ou déterré ce scandale : les retraités bénéficient d’un abattement spécial de 10% pour frais professionnels alors qu’ils n’en ont évidemment pas. Je n’avais pour ma part jamais considéré que c’était une faveur, seulement une idiotie comme une autre : par exemple, m’étant offert le luxe de travailler jusqu’à 67 ans au lieu de 60, j’ai dû pendant 7 ans payer des cotisations chômage alors que si j’avais perdu mon emploi il était expressèment indiqué que je ne pouvais en aucun cas me déclarer chômeur. Mais je reconnais qu’on peut faire là un coup génial. La droite, comme d’habitude, agirait au nom du « bons sens » sans qu’on puisse la contredire et la gauche à la recherche d’économies « dans la justice » aurait du mal à s’y opposer. Ce ne serait qu’une nouvelle étape dans le processus de destruction auquel on assiste de tous les avantages acquis, en remontant petit à petit dans le passé, ceux obtenus sous les récents gouvernements socialistes, ceux instaurés par le général de Gaulle avec le Conseil National de la Résistance, puis sous le Front Populaire et pourquoi pas plus loin. Nos inégalités ne sont-elles pas en passe de devenir aussi criantes que sous l’Ancien Régime ? J’observe depuis deux décennies cette marche en zigzag vers un même but : du passé faire table rase.

C’est ce que j’expose ci-joint.

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