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Billet de blog 11 juin 2013

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Lisez, NON A L'EUROPE ALLEMANDE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Commentaire de l'éditeur:

Critique acerbe de la politique d'austérité et du « merkiavélisme », Non à l'Europe allemande milite pour un changement de cap de la politique européenne. Un essai engagé. Un plaidoyer pour l'Europe.
Pourquoi ne parle-t-on que de crise économique dans le débat public quand nous sommes surtout confrontés à une crise sociopolitique ? Ulrich Beck insiste et rassure : il ne faut pas confondre crise de l'euro et crise de l'Europe.
Face au désarroi des politiques, l'impatience des populations, les dangers imminents, Ulrich Beck fait entendre sa voix. Une voix singulière et indépendante qui nous montre qu'il n'y a pas, en Allemagne, que la vision de la politique officielle. Dans une critique acerbe de la politique d'austérité menée essentiellement par l'Allemagne, Beck défend l'idée d'un nécessaire changement de cap de la politique européenne.
Se fondant sur les thèses du Prince de Machiavel, il analyse dans des termes assez durs la politique d'Angela Merkel et parle de « merkiavélisme », terme qui ne manquera pas d'être repris !
La politique à petite échelle n'est plus possible de nos jours et nos institutions ne correspondent plus aux enjeux actuels.
Une Europe allemande serait un danger pour l'Europe mais la crise ne peut être surmontée que par un « plus d'Europe », une Europe plus solidaire et plus démocratique.
Ulrich Beck espère un réveil démocratique (à l'instar du printemps arabe) et propose des principes qui constitueraient un contrat social européen et une vraie alternative à une « Europe allemande » ou « merkiavélique ».
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Assiste-t-on, à un retour du refoulé "césarien" (Kaiser) d'une Allemagne réunifiée qui transposerait, plus ou moins consciemment, un hégémonisme belliciste sous une guerre economico-financière menée contre tous les autres peuples d'Europe?

Figure belliciste qui, travestie sous un ultra pacifisme de façade (donc impensé), réinterprèterait  la figure Clauzvitsienne de la guerre (sous forme économique en l’occurrence) comme continuation et aboutissement "par d'autres moyens" d'une politique crypto-nationaliste?


Telle qu'elle se manifeste depuis quelques années dans la politique "Merkialélique", de nouveau l’Allemagne fait  peur.

C'est inquiétant pour l'ensemble de l'Europe qui est coparticipatrice de la prospérité allemande.

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