Après le vaccin, voici la pilule : Pfizer lance son traitement anti-covid sous forme de cachet. Vive le capitalisme sans complexe ! Puisque les vaccins ne marchent pas, que nenni, je vais leur faire avaler des placébos qui vont me rapporter gros !
Au nom du ‘Pfizer’, du ‘Moderna’ et du ‘saint empire de l’argent’ ! Amène le fric… Une hostie qui vous fait du bien et vous permettra de vous guérir de tous vos maux et surtout de vos angoisses ; celles qui insidieusement, vous dictent de vivre comme des humains libres. Ceci n’est pas le corps du messie, mais celui des millions d’âmes qui vont souffrir dans les années futures, de ce ‘hold-up’ de nos libertés.
Et ce n’est pas tout : ne vous laissez pas aller dans vos fantasmes libertariens, rejoignez-nous ! Faites vous vacciner, prenez vos médicaments, c’est votre seule chance de nous faire sortir du trou (et surtout de faire des économies sur nos structures hospitalières, dans lesquelles pas un sou n’est investi, alors que des milliards servent à lobotomiser les travailleurs sans travail). Voilà ce que nous susurrent, de façon subliminale, les lobbies, accompagnés avec panache par les politiques du monde ‘démocratique’.
Non, je vous assure, nous ne faisons pas l’apologie des ‘démocratures’ et des populistes, bien au contraire, puisqu’elles sont aussi complices. Le problème ne vient pas de là, mais de la médiocrité humaine. Il n’y a plus de réaction chez nos congénères. On leur dit ; faites-ci, allez par là, et aussitôt ils s’exécutent.
Ô grand Manitou… Belzébuth ne dites pas ça ! Vous n’êtes pas solidaire, vous êtes pire qu’un animal, vous êtes un égoïste !
Alors, à mon tour, je dis stop, ce n’est plus mon problème et je ne prendrais pas parti, je suis un lâche. Faites ce qu’il vous plaît de votre vie, si vous en avez une. Ne vous révoltez pas si vous ne le souhaitez pas, et dépensez votre énergie à l’encontre de vos voisins inoffensifs, ou bien contre ceux que vous croisez dans un carrefour, à vélo ou en voiture. Faites leur bien savoir à quel point vous êtes en colère contre eux, mais surtout, que vous ne l’êtes pas contre le gouvernement, puisque vous lui donnez les pleins pouvoirs afin qu’il vous domine et vous anéantisse, comme nous prenons plaisir à le faire en écrasant les fourmis, pauvres créatures innocentes…
La croyance est un bienfait pour ceux qui attendent, mais elle est inutile pour les autres qui ont envie, mais n’osent le faire. Réveillez-vous, intéressez-vous !
Avant de conclure, n’oublions pas les apôtres, ceux par qui l’information nous est transmise et qui propagent la pensée unique sans que personne ne puisse les interrompre, en dégoulinant la lie sociétale qu’ils façonnent à leur convenance, privant de parole, au nom du saint siège présidentiel, ces rares antihéros qui voudraient dire un seul mot discordant.
Ainsi va le monde moderne, où contre-pouvoir égal utopie. Une société dans laquelle il est inutile d’imposer par la force une politique, puisque tous sont d’accord de son éthique, à la seule condition de faire jaillir les rivières d’argent, qui ruissellent dans les foyers. Mais un jour viendra où les ressources s’épuiseront, par contrainte économique, par caprices géologiques, ou encore par colères d’égo patriarcal.