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A regarder ce camembert, dans une situation "business as usual", pas grand chose de neuf sous le soleil...A part l'écroulement du camp présidentiel (aujourd'hui dissous et appelé à être remplacé par les "raisonnables" avançant en partie sous fausses bannières, Renaissance avançant sans bannière, donc difficiles à reconnaître) Les gros titres des journaux sur "l'extrême-droite aux portes du pouvoir" relevaient évidemment de la fake news (on avait les mêmes titres torturant la statistique électorale en 2017 et je rappelle que Barnella a fait 368 000 voix de MOINS que MLP au premier tour de la présidentielle, et que ce sont des MILLIONS de voix de MLP qui n'ont pas débouché sur un vote RN au premier tour des législatives de 2022...).
Si le RN "arrive au pouvoir" c'est que Macron l'y aura appelé. Le Malin ayant ouvert la boîte de Pandore, ce n'est peut-être pas "business as usual" qui en sortira... Les élections pourraient, allez savoir, porter sur les contradictions fondamentales qui travaillent le corps social (comme le référendum de 2005) qui peuvent être attisés par des événements (faits divers, affrontements "anti-fascistes" ou "fascistes" relayés en boucle..., Marchés financiers et UE entrant dans la danse, guerre absurde et de plus en plus mondiale en Ukraine, Gaza, sans compter Macron continuant à jouer avec les allumettes...) susceptibles de rebattre les cartes sur les enjeux planqués sous la table (et catalyser des divisions et/ou des rapprochements socio-logiques.)
La conclusion provisoire paradoxalement est que Macron (et son monde dont la gestation ve bientôt aboutir) , l'ennemi principal, reste Maître du jeu, ayant engagé une "stratégie du choc" avec toutes les peurs pour armes (les dégâts que cela fait dans la population, il s'en tape car, pour lui comme pour Thatcher "il n'y a pas de société").
S' "il n'y a pas de sauveur suprême", par contre "Satan conduit le bal".
Face aux catastrophes qui viennent, il faut plus que jamais s'organiser à la base dans tous les domaines pour pouvoir faire face, sauvegarder la "solidarité mécanique" qui reste et la développer tous azimuts partout et dans tous les domaines où c'est possible, c'est sans doute cela "l'autre économie"... Mais une "autre économie" qui ne peut se faire sans les "solidarités organiques" (la sécurité sociale, l'organisation de la production et de la répartition répondant aux besoins de base au détriment du superflu) développées après guerre et qui sont le coeur de cible des "raisonnables". Sinon, ce ne serait que la "Renaissance" de Macron, survivre sur les cendres du programme du CNR.
Autrement-dit, refaire société à la base (un processus éternellement recommencé et régulièrement "gentrifié"...), mais sur des bases.
En gardant à l'esprit que, comme dit Chomsky, "l'Etat est une cage, mais à l'extérieur il y a des fauves" (parfois se déguisant en Etat supranational)