Après une étude approfondie de qui était ce triste individu ,
j'ai changé d'avis .
Je suis maintenant beaucoup plus radical par rapport au vomi de haine, de racisme, de lâcheté qu'il a déversé tout au long de son ignoble carrière de propagandiste RACISTE, FASCISTE, D'EXTRÊME DROITE.
Il y a des morts qui n’inspirent ni respect ni tristesse. Des disparitions qui ne laissent aucune place au deuil, seulement un goût amer de soulagement. Charlie Kirk est de celles-là. Non, je ne verserai pas une larme sur l’effondrement de ce petit prophète de haine. Je ne jouerai pas la comédie hypocrite de la “compassion universelle” que les libéraux adorent convoquer. Il y a un monde entre la défense de la vie humaine et le refus de pleurer la fin d’un agitateur dont la carrière entière fut bâtie sur la persécution des autres.
Car Kirk n’était pas un “penseur conservateur”. C’était une machine à légitimer l’ignoble. Raciste assumé, misogyne revendiqué, homophobe militant, il a transformé Turning Point en usine de propagande, arrosant les campus américains de slogans dignes d’un tract fasciste des années 30. Sa spécialité : prendre pour cible les plus vulnérables – minorités raciales, femmes, personnes LGBT – et leur cracher au visage au nom de la “liberté d’expression”.
Voilà l’arme des faibles d’esprit : travestir la haine en courage, l’oppression en débat, le mépris en “valeurs éternelles”.
Un pitre devenu gourou
Charlie Kirk n’avait aucun talent intellectuel. C’était un bateleur, un camelot de la haine. Son génie, si l’on peut employer ce mot, fut de comprendre qu’aux États-Unis, la politique se gagne sur YouTube, pas dans les livres. Il a joué le rôle du “cool kid de droite”, le petit frère de Trump et Bannon, donnant à la brutalité des airs de transgression branchée.
Il n’avait ni la profondeur d’un penseur, ni la subtilité d’un stratège : juste le débit rapide d’un vendeur de voitures d’occasion. Et pourtant, il est devenu la vitrine d’un mouvement entier, normalisant l’idée qu’insulter un Noir, traiter une femme de moins que rien ou rire d’une personne trans n’est pas seulement acceptable, mais courageux.
Kirk, c’était la banalisation de la barbarie.
Le bras armé du trumpisme
Ne nous y trompons pas : ce n’est pas un hasard si Kirk a prospéré sous l’ombre du trumpisme. Trump avait besoin de chiens de garde. Des types assez médiocres pour hurler là où lui devait rester vague, assez lâches pour cibler les étudiants, les minorités, les profs, pendant que la Maison-Blanche se chargeait d’étrangler les lois.
Kirk fut ce relais. Le cœur noir du dispositif. L’idiot utile d’un système où Bannon écrivait la partition et où des millions de bigots applaudissaient. Son rôle était clair : fabriquer de la peur, nourrir la division, justifier la répression.
Racisme et misogynie en bandoulière
Il y a des phrases qui devraient à elles seules condamner un homme à l’oubli.
– “Si je monte dans un avion et que le pilote est noir, je descends.”
– “Si une chirurgienne noire lesbienne m’opère, je m’en vais.”
Voilà Charlie Kirk. Pas un “provocateur”. Pas un “conservateur”. Juste un raciste crasseux crachant son mépris sur des millions de personnes au seul prétexte qu’elles existent.
Ce n’était pas du débat. Ce n’était pas de la politique. C’était de la vermine rhétorique.
Pourquoi je ne pleure pas
Alors non, je ne pleure pas. Parce que pleurer Kirk, ce serait cracher au visage de ses victimes. Ce serait insulter les femmes qu’il a humiliées, les Noirs qu’il a déshumanisés, les Palestiniens qu’il a méprisés, les homosexuels qu’il a traqués de ses obsessions maladives.
On ne pleure pas le bourreau quand la corde casse. On ne pleure pas l’homme qui, toute sa vie, a œuvré à rendre le monde plus cruel, plus injuste, plus invivable pour des millions d’êtres humains.
Sa mort ne rachète rien. Mais elle ferme une bouche infecte. Et ça, c’est déjà ça.
La leçon à retenir
Charlie Kirk n’était pas une erreur isolée. C’était le produit d’un système : celui du trumpisme, du complotisme en ligne, de la haine comme business. Derrière lui, d’autres attendent déjà de prendre sa place, plus jeunes, plus agressifs, plus cyniques.
Alors ne soyons pas naïfs. La disparition d’un propagandiste ne détruit pas la machine. Mais au moins, pour une fois, elle l’affaiblit.
Et moi, je choisis mon camp. Pas celui des hypocrites qui “pleurent toute mort”. Pas celui des faux humanistes qui mettent sur le même plan bourreaux et victimes. Mais

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