Alors donc, on en est là.
Des héritiers spirituels de la collaboration pétainiste, des racistes en carton-pâte, bardés de slogans appris sur Telegram, osent se planter devant un monument aux morts pour jouer les patriotes ?
C’est quoi ce carnaval morbide ?
Le drapeau français n’a jamais appartenu aux nervis d’extrême droite. Il appartient à celles et ceux qui se sont battus contre Hitler et Pétain, pas à ceux qui, hier comme aujourd’hui, flirtent avec leurs idées moisies. Qu’ils agitent trois bouts de tissu ou qu’ils hurlent une Marseillaise beuglée à faux, ils ne trompent personne : ce n’est pas du patriotisme, c’est de la récupération de bas étage.
Ils veulent "défendre la France" ? Mais quelle France ? Celle des collabos qui livraient les résistants ? Celle des milices qui dénonçaient les Juifs aux nazis ? Leur "patriotisme" est une insulte à l’Histoire. Leur rassemblement pue le pastiche : du cosplay de patriotes par des CM2 mal encadrés, ou au mieux des BEP/CAP de la haine.
Et Frontière, ce torchon raciste, se pavane en relais officiel de cette mascarade. "Une centaine de patriotes" ? Tu parles. Des figurants haineux, payés en bière tiède et en likes Facebook, qui posent devant des monuments qu’ils n’ont jamais compris, et qu’ils déshonorent par leur seule présence.
Les morts qu’ils prétendent honorer se retournent dans leur tombe. Ceux qui sont tombés pour une France libre, juste et fraternelle n’ont rien à voir avec ces pseudo-guerriers du dimanche qui jouent les martyrs en criant "viens enlever mon drapeau". Pathétique provocation de cour de récré.
Qu’ils le sachent : le drapeau n’est pas un chiffon de haine. Le drapeau n’est pas l’étendard d’une secte néofasciste. Le drapeau, c’est la promesse de Liberté, d’Égalité, de Fraternité. Tout ce qu’ils vomissent chaque jour.
Alors oui, qu’ils continuent à s’agiter devant les caméras complices de leur propagande dégoulinante. Chaque fois qu’ils brandissent le drapeau, ils révèlent leur imposture. Chaque fois qu’ils chantent la Marseillaise, ils en trahissent le sens.
La vérité, c’est que la France qu’ils croient incarner leur échappe totalement. Parce que la vraie France, celle qui vit, qui aime, qui crée, qui accueille, n’a rien à voir avec leurs fantasmes de guerre civile.
Bref : qu’ils retournent jouer aux patriotes de kermesse. La République, elle, avance sans eux.
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