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Billet de blog 20 septembre 2025

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Le budget de Ciotti : une blague néo-fasciste au détriment des Français

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Éric Ciotti, fidèle à sa ligne dure et autoritaire, présente un « budget » qui n’a en réalité rien d’un projet économique sérieux. C’est un texte de posture, un exercice idéologique, une diversion politique. Rien de concret pour améliorer la vie des Français, tout pour nourrir les obsessions de son électorat radicalisé.

Un budget sans souffle, sans vision

Alors que la France affronte une crise du pouvoir d’achat, une inflation persistante, une urgence écologique et des services publics exsangues, Ciotti propose… des coupes budgétaires et des slogans sécuritaires. Pas un mot sur l’investissement productif, sur la transition énergétique, sur le logement ou la santé. On coupe, on restreint, on punit : c’est une vision de comptable répressif, pas de responsable politique.

Cadeaux aux riches, coups de massue pour les autres

Sous couvert de « sérieux budgétaire », Ciotti défend les mêmes recettes éculées :

allègement fiscal pour les plus aisés,

austérité pour les services publics,

réduction des dépenses sociales.

En clair, les ménages modestes paieront l’addition, tandis que les ultra-riches continueront à engranger les dividendes. C’est une politique d’exclusion sociale, emballée dans un discours de vertu budgétaire.

Une diversion idéologique

Ce pseudo-budget ne vise pas à résoudre les problèmes du pays. Il vise à imposer un récit politique : celui d’une France en faillite à cause des « assistés », des « étrangers », de « l’État obèse ». En réalité, les finances publiques souffrent surtout de quarante ans de cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes entreprises. Mais cela, Ciotti se garde bien de le rappeler : son but est d’alimenter la colère et de désigner des boucs émissaires.

Le masque du néo-fascisme

Derrière ce budget, il y a une logique dangereuse : réduire l’État à sa fonction répressive et supprimer tout ce qui ressemble à une solidarité nationale. C’est le vieux rêve néo-fasciste : un État fort contre les faibles, et faible devant les puissants. Ciotti prétend défendre l’ordre, mais il ne fait que préparer un désordre social massif, en attaquant les piliers de la cohésion nationale.

Conclusion : une farce lourde de menaces

Appeler cela un budget est déjà une imposture. C’est un tract idéologique, une caricature de gestion, une insulte à l’intelligence collective. La France a besoin d’investissements, de justice fiscale, d’innovation et de solidarité. Ciotti, lui, propose un repli mesquin, un autoritarisme budgétaire qui appauvrit le pays tout en enrichissant une minorité.

En somme : une blague, oui. Mais une blague dangereuse, qui pourrait transformer la République sociale en terrain de jeu pour les puissants et en cauchemar pour les autres.

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