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Billet de blog 15 avril 2013

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Adonis - Le Livre - Al-Kitâb - Le seuil - 2013

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Entretien intéressant entre Adonis et  Sophie Nauleau, hier soir , dimanche 14 avril sur France Culture (20h- 20h30).
« Ça rime à quoi » s’entretient avec le poète syrien Adonis, à l’occasion de la parution du tome II de son grand livre « Al-Kitâb », une épopée poétique reconstituée à partir d'un manuscrit imaginaire, qui ne mâche pas ses mots pour dire l’enfer arabe d’ici-bas.


  http://bit.ly/ZvQUHv

Ai-je le droit de me plaindre ?

Et à qui ?

Lorsque le soleil lit les tréfonds de mon âme,

et que je lis les siens,

Je ne vois nulle différence

entre les enfants de Byzance

et les collines d'Alep qui scintillent.

Comme le soleil, est la poésie -

Toutes les étendues lui sont ouvertures

Où qu’elle aille

Où qu'elle s’établisse.

Entretien avec le poète syrien Adonis, pour la parution aux éditions du Seuil du tome II de son grand livre “Al-Kitâb” dans une traduction de Houria Abdelouahed.Une épopée poétique reconstituée à partir d'un manuscrit imaginaire, qui ne mâche pas ses mots pour dire l’enfer arabe d’ici-bas. La lutte d'un poète pour affirmer l'indépendance de la création par rapport à toute idéologie religieuse. Cet ouvrage se présente comme un manuscrit retrouvé d’Al-Mutanabbî, poète et philosophe arabe (915-965), dont la vie aventureuse et rebelle a été abrégée par une mort accidentelle. Ses oppositions aux régimes tyranniques, ses insolences à l’égard de tous les pouvoirs (politiques et religieux) le conduisent en prison et il est souvent contraint de s’exiler, de pays en pays (passant de la région occupée actuellement par l’Irak, à ce qui deviendra l’Iran). A travers ce personnage réel, mais aussi mythique du Xe siècle, Adonis exprime ses propres positions sur l’Histoire du monde arabe, sur les différentes formes de pouvoir arbitraire, contre le lien de la religion et du pouvoir politique

Ali Ahmad Saïd Esber est né, le 1er janvier 1930, à Qassabine en Syrie, dans une famille modeste. A dix-sept ans il publie un poème en empruntant au dieu phénicien Adonis, symbole de la renaissance végétale, son pseudonyme auquel il restera fidèle.

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