Un gars du peuple avec une matraque,
Un gars du peuple la douleur ensanglanté.
Tu marches inaccessible dans ton rêve
tu es assis
tu me regardes avec ce regard de puissance
tu es assis et tu jettes les cartes sur le feutre
d'entre tes mains
entre les murs que tu as couverts
de tes images, la poussière avec qui tu composes, des fils, des matières elles aussi composées
et d'autres téguments de ton hasard,
avec d'autres de ton genre et de ton génie assemblés,
dans tes tissus, tes cousinages, tes odeurs, tes pièces, des distances, des aujourd'huis, des appels,
animal venteux d'usage, d'urgence et de permanence,
insecte d'alcôve et de cruauté, barbelé de hoquets.
20/08/95, tôt, forêt d'Artvin