Chritiane Taubira, ministre de la Justice, a signé une dépêche qui va mettre fin aux calculs qui risquaient de mettre le feu aux maisons centrales. Le Procureur de Troyes, Alex Perrin, a donc tout faux pour ses calculs de période de sûreté des détenus condamnés à de longues peines, calculs qui ont failli faire exploser Clairvaux. Isabelle Gorce, la directrice de l'administration pénitentiaire, avait alerté la Chancellerie. Des détenus, furieux, avaient confié au "Canard": "Même les surveillants nous disent qu'on est victimes d'une saloperie!". Les libérations conditionnelles pouvaient être repoussées de plusieurs années.
La dépêche rappelle que la doctrine et la jurisprudence sont inchangées depuis vingt-cinq ans: la solution la plus favorable aux condamnés doit être choisie: il faut déduire de la période de sûreté la détention provisoire et les autres peines.
Cette information est tirée du Canard Enchaîné du mardi 29 avril 2014 page 4 sous le titre "Pour les détenus, la garde se hâte lentement".
Dominique Simonnot conclut: "Pour certains magistrats, un crève-coeur..."
Philippe Jolly
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