Chaque décision doit être analysée par le filtre suivant :
Écologiquement compatible, socialement acceptable et économiquement réaliste.
L'ordre du tamis doit être respecté.
Pour le moment le tamis n'a qu'un filtre l'économie ; le social et l'écologie sont des luxes qui ne doivent en aucun cas nuire à l'économie...
Tant que le juge final sera l'économie, on ne sortira pas du tout économique. Donc comment sortir du tout économique ?
Il semble que le changement viendra, du comportement de chacun. C'est à dire, que le changement se fera quand la masse critique de la population construira sa vie selon le filtre écolo,socio,éco et non le filtre éco seul. C'est à dire, quand on ne jugera pas sa réussite sociale selon le montant de son revenu, mais sur son impact environnemental, sa qualité de vie et enfin sur son revenu.
Pour atteindre cette masse critique, il faudra éviter la paupérisation de la société et même plus, il faudra que toute la population ai accès aux produits de base (alimentation, habillement, logement, transport-énergie et culture). Il faudra donc favoriser la redistribution des richesses (impôts, revenus minimum et maximum,...). Il faudra aussi rendre les produits de base à production limitée non spéculatifs (notamment l'alimentation, le logement et le transport-énergie), quota de production, quota de consommation, échelle des prix inversées (plus on consomme, plus c'est cher),...
Il faudra aussi donner l’opportunité à un pays ou à un groupe de pays de se lancer dans l'aventure sans être matraqué par le dumping écologique, social, fiscal ni même économique. Donc évitons de signer des accords de libre échange économique qui rendront encore plus difficile le changement de paradigme.
Le changement ne se fera que quand une majorité de la population sera convaincue et donc prête à investir personnellement dans ce nouveau modèle. Raisonnons globalement, agissons localement et parlons-en.