La concurrence libre et non faussée, dogme de l'UE et du libéralisme est un appel à la guerre dans une économie sans croissance.
Or dans le monde limité, qu'est devenu le notre, la croissance est et restera limitée.
L'économie devient un jeu à somme nulle, ce que gagne l'un est perdu par l'autre.
La concurrence libre et non faussée devient donc l’apologie de la loi du plus fort.
Ceux qui dans ces conditions présentent l'UE comme un rempart contre la violence entre les peuples se trompent lourdement.
Les entraves à la concurrence, si elles nuisent à certains, permettent de, limiter les distorsions sociales, limiter la destruction de l'environnement, de préserver les diversités et donc préserver l'avenir.
L'interdiction dogmatique de toutes corrections de l'économie libérale conduit à pousser les peuples les uns contre les autres...
Il n'est pas trop tard pour faire de l'UE un espace solidaire et non de concurrence inutile et destructrice, comme c'est le cas depuis plusieurs années.
Ne proposer que la vision libérale de l'UE comme seule construction possible de cette institution ne conduira qu'à l'échec.
Nos gouvernants font preuve, en la matière, d'un aveuglement coupable.
Encore une fois Hollande est totalement inutile et même contre productif en la matière. Il n'a aucune vision de l'Europe et ne fait que soutenir celle des intérêts d'un libéralisme suranné aux conséquences malheureusement totalement prévisibles.
L'entreprise de sape et de désinformation réalisée par les intérêts économico-finaciers des grands groupes internationaux auront raisons de l'UE, de la démocratie, du social, de l'environnement et même de l'économie et au final d'eux même.
Ne résumer le monde qu'à une vision économique, qu'à qq indicateurs macro-économiques, c'est renoncer à tout le reste, c'est même détruire tout le reste puisque cela devient une entrave.
Il y a un problème économique mondial évident, mais l'économie n'est pas la solution. Le problème est justement le tout économique et pour le résoudre on nous enfonce encore plus dans le tout économique. Cette spirale infernale, est concrétisée par une UE toujours plus économique, par des accords internationaux toujours plus économiques, par un monde toujours plus économique...
Entre le libéralisme outrancier et le nationalisme, il y a l'espace pour une Europe solidaire, pourquoi Hollande, ni aucuns dirigeants européens ne nous invitent à y entrer, pourquoi ?
Pourtant on serait nombreux à choisir cette troisième voie.
Pourtant ils parlent tous de paix entre les peuples, alors pourquoi utilisent ils le dogme de la concurrence libre et non faussée pour renoncer à toutes mesures solidaires.
Si un peu de concurrence est profitable, trop de concurrence finit par détruire durablement l'esprit de solidarité et conduit au retour des nationalismes.
En voulant plus d'Europe, ils veulent toujours plus d'Europe de la concurrence, on est en train de passer de l'émulation à l'overdose.
Ils pensent que ce traitement de cheval nous guérira, mais c'est ce traitement qui nous rend malade et qui nous tuera.
Ils opposent les peuples qui s'en sortent aux peuples coupables de "leur" échec.
Mais, dans un jeu à somme nulle les gagnants le sont aux dépends des perdants !
Ils proposent aux perdants de suivre la voie des gagnants.
Mais, c'est alors suivre une voie régressive du moins disant dans l'entrave économique et donc du moins disant social, écologique...
Nous sommes dans un monde limité, nous ne sommes plus dans les années 50.
Il n'y aura plus de croissance comme avant, sauf pour les pays en situation de rattrapage.
La sociale démocratie est en train de mourir devant la logique du chacun pour soi, c'est triste.
Ce qui est triste aussi c'est que le PS ai abdiqué avant même de combattre.
Hollande restera comme le pire lâche ou le plus c... des dirigeants, ou au moins à égalité avec Pétain...