Les économistes étaient contre les dévaluations compétitives des monnaies entre les pays européens, car même si elles avaient un impact ponctuellement positif sur la croissance du pays dévaluant, à long terme elles sont globalement contre productive pour la croissance des pays, qui ne suivent pas. (D'où l'euro.)
Mais, ils sont pour la dévaluation compétitive du "coût" du travail, car leurs études montrent qu'elle a un impact ponctuellement positif sur l'emploi du pays dévaluant, même si globalement elle induit la paupérisation de l'ensemble des pays qui sont plongées dans cette politique socialement destructive.
C'est que le social est une charge et que la paupérisation n'est pas pris en compte dans leur modèle.
Les économistes ne visant que la croissance, et ne jugeant le social que par un taux de chômage, font émerger les travailleurs pauvres et la paupérisation, mais comme il n'existe pas encore de baromètres reconnus, tout va bien...
De la même façon, l'environnement fera les frais de cette politique de croissance à tout prix.
Et malheureusement, ce n'est pas près de s'arrêter car la politique économique européenne est la croissance, dans une économie libre et non faussée. Non faussée par l'environnement, non faussée par l'équité sociale !
Cela changera quand la politique européenne mettra en avant les règles écologiques avant les règles économiques et quand elle mettra aussi en avant l'équité social avant l'économie libérale.
Quand l'économie ne sera qu'un moyen et non un objectif.