La politique c'est avoir une idée de l'avenir. Et entendre par "avenir" un peu plus que demain.
L'avenir est simple, il se jouera sur l'énergie et les matières premières.
Toute l'économie mondiale repose sur l'énergie et les matières premières.
On nous avait promis une économie financière, mais la bulle a éclaté en 2008.
Un peu avant on nous avait promis une économie virtuelle, ça n'a donné qu'une bulle bien réelle.
On nous avait promis par la mondialisation de la croissance des emplois, ça ne donne que des déficits commerciaux et une régression sociale et une déstruciton de l'environnement.
Maintenant on nous promet monts et merveilles avec le tafta, mais ce ne sera encore qu'une niaiserie de plus.
Il n'y a plus de croissance à attendre, qui serait suffisamment forte pour soutenir l'économie libérale et qui permettrait à la fois le plein emploi et une bonne répartition des richesses et en plus qui ne détruirait pas l'environnement.
On est passé depuis les années 90, d'une économie ouverte à une économie fermée, ou en d'autres termes, d'un jeu à somme non nulle, à un jeu à somme nulle.
Ce changement est fondamental, car les recettes qui pouvaient fonctionner marcheront de moins en moins bien, à plus du tout.
L'économie fermée ou le jeu à somme nulle, c'est comme le tir à la corde, l'un avance l'autre recul et c'est le plus fort qui gagne.
Pour être le plus fort, il suffit d'être le moins disant socialement, écologiquement et moralement. Dans ce contexte les dérégulations rendent les forts encore plus forts et le libéralisme conduit à la paupérisation à la destruction de l'environnement aux rencoeurs entre les peuples et ça finit mal...
Le fort impose la dérégulation comme logique économique, puisque c'est ce qui lui a permis d'être puissant. Quant au faible il n'a pas son mot à dire car sa faiblesse le discrédite.
On entre ainsi dans la spirale destructrice dont l'UE non seulement est incapable de nous protéger, mais qu'elle renforce, car elle est dominée par les puissants et non pas démocratiquement, car pire elle a intégré les principes libéraux dans son adn.
L'avenir est donc simple, il faut être indépendant à terme, en énergie, en matières première, ce qui est possible avec du renouvelable dans le cadre d'une économie circulaire. Il faut se donner les moyens politiques pour y arriver avec pour cela un contrôle des frontières, pour se protéger des moins disant sociaux et écologiques, il faut laisser les peuples choisir, avec plus de démocratie.
On peut le faire au sein de l'UE, ce qui serait le mieux, mais au pire il faut le faire à l’échelle de la France et à défaut faites le à votre échelle. (ce que je fais personnellement, car l'un n’empêche pas l'autre bien au contraire, notion d'économie fractale).
Hollande lui il a parié sur la l'ancienne économie, il s'est dit l'économie va repartir, de toutes façon la crise est mondiale et c'est pas la politique en France qui changera grand chose. Mais, la crise dure, Hollande a perdu son pari et il a plombé le PS.
Mais parier sur l'économie ouverte, n'était qu'une solution à très court terme et irresponsable, fatalement les crises se suivront, toujours plus difficiles, la croissance ne sera jamais suffisante pour résorber la pauvreté, qui chaque fois s'accentuera. C'est un phénomène que l'on observe dans les secteurs économiques à marché saturé. Mais cette fois si c'est à l'échelle de plusieurs continents et bientôt à l'échelle du monde. Il faut accepter que l'on est dans une économie fermée, il faut en tirer les conclusions.
On regardera un jour cette période comme l'une des plus stupides de l'aventure humaine, on a jamais eu autant de savoir, jamais eu autant d'outil pour comprendre et on n'aura jamais été aussi aveugle.