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Billet de blog 28 mars 2014

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Ni une victoire de la droite.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ni  une défaite de la gauche, mais c'est la défaite de la Politique.

Le PS faisant une politique de droite, la seule politique réaliste, les électeurs de gauche ne votent plus.

La politique de gauche, comme toutes alternatives Politiques ne sont pas adaptées à la mondialisation libérale par définition. Elles sont même mal adaptées au fonctionnement de l'UE, qui se veut promoteur de la mondialisation libérale.

Que l'on vote ou que l'on s’abstienne, il faut que ce soit le libéralisme à la fin qui gagne...

La mondialisation, c'est comme l'international socialiste, quand tout le monde pensera la même chose, sera dans le même bain, alors tout ira bien, il n'y aura plus de guerre et le fonctionnement de la société sera le meilleur dans le meilleur des mondes possibles.

Le libéralisme mondialisé, c'est comme l'international socialiste une utopie dangereuse. Car il prône l'uniformité, alors que la seule chance de survie dans ce monde est la diversité. Diversité à tous les étages, de l'écologie en passant par la pensée, mais aussi des systèmes économiques et sociaux.

Car le libéralisme est tout sauf réaliste, il va se heurter au mur énergétique et au mur de la croissance. Il va donc se casser la gueule et plus il sera mondialisé, uniforme et plus ce sera grave.

On est donc pris dans le dilemme, qu'il faut stopper le libéralisme dans sa folie, mais que l'arrêter sera déjà une catastrophe. On ne peut même pas le ralentir, on ne peut même pas le maintenir à la même vitesse, il faut toujours qu'il accélère.

Qui prendra le risque d'une alternative politique qui sera une catastrophe réelle pour le pays, pour éviter une hypothétique catastrophe, même si celle là sera infiniment plus importante ?

Alternative politique, comme le retour au pouvoir démocratique, la mise en place d'une économie circulaire, des énergies renouvelables, une redistribution des richesses, ...

Et surtout quand ?

Quand l'économie libérale mondialisée ne pourra plus rejeter ses défauts sur les autres, quand son coté totalement irréaliste sera patent, quand le big one sera là, en espérant qu'il ne sera pas trop tard surtout d'un point de vu écologique et donc pour les générations futurs.

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