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« Nous ne pouvons exclure qu'un adversaire se méprenne sur la délimitation de nos intérêts vitaux, ou sur notre détermination à les sauvegarder. Dans le cadre de l’exercice de la dissuasion, il serait alors possible de procéder à un avertissement nucléaire qui marquerait notre détermination. Il serait destiné à rétablir la dissuasion ». Nicolas Sarkosy
L'Iroquois:
La délimitation en somme ce sont vos frontières. Y aurait-t-il possibilité de méprise ?
Le président
Pas du tout nos intérêts vitaux s'étendent partout dans le monde. Par exemple notre approvisionnement en pétrole est un intérêt vital qui doit être délimité
L'Iroquois:
Ce liquide noir et visqueux dont vous gavez vos voitures est donc devenu vital ?
Le président:
Tout à fait non seulement il nous permet de nous déplacer mais il est indispensable à notre croissance, nos finances et à nos banques
L'Iroquois:
En somme vos intérêts vitaux sont ceux de vos banques
Le président
Exactement. Imaginez maintenant que l'adversaire manifeste lui aussi l'intention de construire une bombe atomique .
L'Iroquois:
mais vous en avez bien une ?
Le président:
Oui mais alors nous ne pourrions plus le dissuader puisqu'il nous dissuaderai
L'Iroquois
En somme la dissuasion consiste à dissuader l'adversaire de nous dissuader
Le président
Exactement l'on dit alors que je l'avertis en lui envoyant notre bombe avant qu'il n'ait la velléité de nous envoyer la sienne
L'Iroqois
Mais dans votre langue: avertir c'est prévenir avant de passer à l'action
Le président
Tout à fait, dans le cas de l'avertissement nucléaire on détruit l'adversaire avant qu'il ne devienne dangereux
L'Iroquois
En somme l'avertir c'est le dissuader de nous dissuader en le détruisant