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Au départ, une histoire de collocation d'un compteur électrique entre Mme Hawa, d'origine nigériane ancienne agent RFF, et un photomaton situé dans la gallerie marchande de la gare de Juvisy. Alors qu'on effectuait des travaux, en juin 2015, un agent de la SNCF Mobilité est venu informer Mme Hawa qu'il allait y avoir une coupure pour quelques heures. Puis six mois passeront sans rebranchement, avant de recevoir un avis de l'huissier pour quitter les lieux.
Mme Hawa a été sommée de partir par le nouveau prestateur de la SNCF Mobilité depuis 2009, mais le Conseil d'Etat avait jugé l'affaire et protégé le droit de ne pas partir en 2013. Mais voilà que 2015, la SNCF Mobilité organise un procès sans convoquer l'accusée devant la barre, cela pour que le Tribunal Administratif de Versailles décide la procédure de ferméture de la boutique. Aucune preuve n'a été démontrée que l'accusée n'a pas repondu a la convocation.
Mme Hawa peut-elle faire valoir la décision du Coseil d'Etat pour faire annuler la décision qu'elle juge truquée du Tribunal Administratif de Versailles? Peut-elle arrêter l'action de l'huissier? Un jugement doit-il annuler un autre en France sans procédure? Et les clients qui s'approvisionnaient aisément au retour du boulot, où est-ce qu'on les envoie? Et cette dame qui doit grossir les chiffres des chômeurs, recevra-t-elle des indemnités pour cette ferméture abusive? Tout ce qui compte, c'est la vérité, pour qu'en France, une grande boîte ne fabrique pas un procès pour écraser une petite personne, comme l'accusée pense