Le cursus honorum d’un ancien temps !
Voilà une nouvelle déclaration du ci devant citoyen le sieur Macron à deux doigts de ressusciter le droit divin. Selon ses dires lors d’un forum organisé par le journal le monde, il n’est plus nécessaire d’être élu pour gouverner un pays. Bigre ! Voilà qui a l’avantage d’être clair. En effet, il lui suffit d’être mandaté par les seuls qui comptent vraiment aux yeux de ce sinistre démocracide décomplexé, à savoir la noblesse ploutocratique auto-proclamée des banquiers. On pourra tout lui reprocher; son incompétence, son arrogance, sa suffisance, sa nocivité et bien d’autres choses mais en tout cas pas son hypocrisie.
Le voilà qui jète le masque avant même qu’on le lui demande !
Serions-nous arrivés au point où la duplicité des élus qui par naïveté dans le meilleur des cas ou bien par complicité bien plus probable, qui ont abdiqué tout pouvoir politique à la sacro-sainte loi du marché et sa concurrence libre et non faussée, ce doux aphorisme pour parler de la loi du plus fort dont il se sent si proche, se retrouvent dans le rôle de l’arroseur arrosé pour ne peser plus rien ?
Comment cet homme peut-il être à la place qui est la sienne ?
Monsieur Hollande et Valls ont sorti le diable de leur boite croyant sans doute comme Faust que celui-ci ne leur ferait pas payer le prix promis à échéance ? Sont-ils bêtes pour avoir marché dans ce qu’il ne fallait pas ? Car finalement, il semblerait bien que l’enfer ne soit pas uniquement destiné aux simples gueux comme prévu dans le contrat. Voilà que les élus sont à leur tour promis aux gémonies. Vous avouerez messieurs les mandatés de la république qu’il sera désormais difficile de faire rimer Macron avec service de l’état ou du moins de la dite république sans déclencher rires et quolibets. Le mensonge a des limites ! La bouffonnerie aussi ! Encore faut-il vous rendre justice, le spectacle est à hauteur !
Depuis quelques temps, sans doute, ce Iago ministériel pousse-t-il Hollandello au suicide en lui suggérant que Gattazdémone lui ferait des infidélités... ce qui pourrait s’avérer vrai après tout... juste avant les élections... pour sa préférence ripoublicaine.
Les dent de Valls qui pour l’instant se contentaient de rayer le parquet vont avoir maintenant de quoi mordre si la course au trône auquel il rêve ne veut pas finir en pantalonnade comme dans Feydeau où les cocus finissent dans les placards.
Il va y avoir du sport sur la scène, le scénario, le décors, les personnages, tout y est pour que le show soit une réussite même la fin où sans vouloir dévoiler quoique ce soit, je peux vous dépeindre un dernier tableau où il serait question de lanternes décorées de pendentifs aristocratiques... comme au bon vieux temps.