Jeudi 21 Juin 2018 : Nîmes
C'est aujourd'hui l'été, la Fête de la Musique. Le soleil brille. Pas un souffle de vent, 34° prévus cet après-midi : les choses sérieuses vont enfin commencer après ce printemps pourri.
Soleil d’été (Elodie Santos)
Tu viens caresser ma peau
c’est la plus douce des sensations
que je puisse sentir
Soleil d’été
Tu illumines les jours les plus beaux
et le chemin des passions
à venir
Soleil d’été
Tu te couches à l’horizon
au dessus d’une mer qui ne peut
que rougir
Soleil d’été
Tu brilles avec l’Amour
comme si l’éternité était avant
l’Avenir.
Ne manque plus que les cigales, les hétérométaboles compagnes de mes journées d'été.... A part l'herbe poussée à l'extrême de ce printemps pluvieux, tout va bien.
On apprend ce matin le décès de François Deguelt, l'auteur de ce merveilleux slow de mes vingt ans : « Le ciel le soleil et la mer », qui illustre si bien l'été :
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Il y a le ciel, le soleil et la mer
Allongés sur la plage
Les cheveux dans les yeux
Et le nez dans le sable
On est bien tous les deux
C'est l'été les vacances
Oh mon Dieu quelle chance !
Il y a de la légèreté dans l'air et des oiseaux dans le matin. Soleil d'été. Merci Monsieur François Deguelt.
Enregistrement demain de notre dernière émission d' »On en parle de Nîmes », à l'Epicurien, dans l’îlot Littré et sa cour enclose, arborée et ombragée, en terre chérifienne où règne, impériale, Kébira, là ou la richesse de la cuisine, l'incroyable hospitalité de ses hôtes, où l'art de la table n'est que chaleur, éventail de couleurs, bouquet de senteurs, subtilité et mystère. « Et parle – moi du couscous / c'est un met noble et distingué / surtout s'il a été fabriqué de belle façon « (Ibn al – Azraq / poète du Xvème siècle ).
Afin de me rafraîchir un peu, j'attaque « Les temps sauvages » ,de Ian Manook : Quand le vent du Nord s'abat sur les steppes, personne ne vous entend mourir. Pour le commissaire Yeruldegger, le salut ne peut venir que de loin, très loin... Ian Manook retrouve la Mongolie et ses terres extrêmes dans un très grand thriller.
J'écoute en écrivant le Stabat Mater de Pergolèse, avec la voix de contre ténor de Philippe Jaroussky. L'été est bien là....