Mercredi 22 Juin 2022

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Sur la deuxième circonscription de l’Allier, l’élection d’un jeune encarté au RN a suscité l’incompréhension chez les militant-es de la NUPES, mais aussi dans les associations progressistes et les syndicats de lutte et de transformation sociale.
La stupeur passé, les uns et les autres se sont cependant ressaisi et envisagent maintenant de repartir au combat pour faire reculer les idées de haine et de rejet qui gagnent du terrain dans la société. Cela ne se fera évidemment pas sans s’attaquer aux causes profondes qui minent la démocratie, et notamment, le creusement des inégalités, l’abandon des villes moyennes et des zones rurales, le dérèglement climatique, et une classe politique toujours plus éloignée du peuple et indifférente à ses problèmes.
Ce travail, la NUPES a commencé à le faire en rassemblant les différentes sensibilités de la gauche progressiste et en couchant sur le papier un programme partagé de plus de 600 mesures programmatiques en rupture avec le libéralisme. Les résultats obtenus aux législatives montrent que la NUPES est sur la bonne voie, à condition de préserver l’unité des sensibilités qui l’a composent.
En attendant des jours meilleurs qui ne manqueront pas d’advenir une fois que le RN montrera son vrai visage lorsqu’il accompagnera les mesures antisociales inscrites à l’agenda du Président sortant, c’est une période de reconquête qui s’ouvre pour le mouvement social à Montluçon. Dans cette bataille, les syndicats de lutte ont un rôle essentiel à jouer.
L’Union syndicale Solidaires Allier donne le ton en actant l’impossibilité de dialogue avec un député porteur d’une idéologie de haine et de rejet. Dans un communiqué, le syndicat réaffirme son appartenance au camp social, et de lutte contre le racisme, le sexisme et toutes les formes de phobie. La parole est maintenant à la la rue.
Lire ICI le communiqué de Solidaires Allier.