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Billet de blog 22 décembre 2009

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OVNI SUR COPENHAGUE un FIASCO OUI mais provisoire… Un livre qui TOMBE A PIC

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T.S. ELIOT « Le genre humain ne peut supporter trop de réalité » (In Quatre Quatuors) DOSSIER (1/4)

de PHILIPPE KOURILSKY : le temps de l’ALTRUISME

BIOLOGISTE et IMMUNOLOGISTE, directeur général honoraire de l’Institut Pasteur, conseiller de l’Institut Veolia Environnement, il est aussi professeur du Collège de France et membre de l’Académie des sciences.

Préfacé brillamment par AMARTYA SEN prix NOBEL d’ECONOMIE

http://www.bibliomonde.com/auteur/amartya-sen-2506.html

Pas humaniste ou généreux ou grenouille de bénitier cet « ALTRUISME» mais un essai sur la responsabilité individuelle et collective, les relations aux savoirs dans une optique politique et sur la question de la « SURVIE » humaine, élément qui prime également dans cette réflexion

Un essai rare sur la notion d’altruisme bien après la charité, la compassion, l’humanitaire, le concept relativement récent d’ingérence humanitaire. Rien à voir.

L’optique et les buts sont a priori très différents.

Il s’agit pas de colporter une richesse financière, intellectuelle ou spirituelle vers des espaces ou des communautés supposés en déficit, en demande, voire en indigence de nos valeurs, mais comprendre qu’il y a un truc qui ne fonctionne pas du tout dans cette démarche depuis déjà un quart de siècle, après les logiques extrêmes de deux dernières guerres mondiales et quelques génocides en passant.

E t même faire le lien avec la nature « structurelle » de l’échec de Copenhague 2009 .

Triste opportunisme, car le livre a été publié chez Odile Jacob, courant octobre 2009

Philippe Kourilsky, on pourrait dire que c’est un des chantres de la CONNAISSANCE comme pilier du développement durable. http://www.institut.veolia.org/fr/cahiers/conference-developpement-durable/biographie-participants.aspx.

Pour résumer en un mot

Philippe Kourilsky s’est aperçu un jour que le savoir de la science se heurtait depuis un certain temps à la question du savoir dans la société. Et l’actualité du fiasco final de Copenhague jeudi soir et vendredi matin derniers ne font que relancer cruellement l’acuité de ce type de réflexion qui dépasse de loin la posture intellectuelle et ne date pas d’aujourd’hui, en ce qui concerne l’auteur !

Voici comment il est explique son angle d’attaque et de réflexion. Une histoire qui a commencé quasiment il y a environ 20 ans quand il constata de son œil avisé de biologiste que… 800 000 enfants crevaient de la rougeole alors qu’un vaccin existait, efficace et très loin d’être cher.

Où et comment le savoir démontré de la science même appliquée dans le monde industriel se heurte à d’autres savoirs non ignorants mais bloquants. Quel est le rouage qui manque ?

Et depuis 3 ans, questions climatiques et également de prolifération avérée d’épidémies entrant dans le savoir et les media communs à tous, environ le temps de préparation de « LE TEMPS de l’altruisme », il s’est consenti le droit de dépasser son champ de compétences pour titiller quelques autres !

Citation

LE TEMPS DE L’ALTRUISME pages 26-27 :« …C’est ainsi que je suis parvenu à la conclusion que si nous éprouvons tant de difficultés à aborder et à résoudre collectivement les grands problèmes du globe, dont ceux liés à la mondialisation, c’est avant tout parce que, en tant qu’individu, nous ne percevons pas la réalité de façon adéquate. Voilà ce qui expliquerait l’excès de divergences… etc .»

Bref pour une même réalité vécue ET consentie, pourquoi nous ne la regardons pas en face ! D’où vient ce déficit autour d’une réalité prétendument partagée, objets de science avérés, entre autres. Et de l’individu à la puissance politique, à la nation, le constat en bout de chaîne est le même : divergences, dissociations, mise en échec de projets communs, voire mises en danger de vie d’autrui, ou la sienne propre !!!

Ce matin 22/12/09

sur France Culture, il posait le problème autour de Copenhague : …comment ne pas se demander si on accorde une aide au développement durable des pays non développés, être sûr en l’état que cela ne compromettra pas l’aide soit disant consentie à la lutte contre la faim. Pourquoi ces distorsions….

En fait tout l’ouvrage tourne autour de cette question, diverses méthodes d’approches sont utilisées bien au-delà de la méthode scientifique. …

Hier soir, lundi 21/12/09

sur le plateau de Calvi,France 5, Laurence Tubiana, http://www.iddri.org/L%27iddri/Equipe/Laurence-Tubiana, fondatrice de l’Institut du Développement durable, en présence d’un autre Prix Nobel Jean Jouzel (climatologue), http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Jouzel, expliquait qu’en résumé, les savoirs étaient cloisonnés, même le plus consensuel -scientifique en l’occurrence dans le cadre du Sommet de Copenhague organisé par l’ONU et non Nicolas Sarkozy !!- était peut-être le moins partagé des pouvoirs politiques et nationaux, malgré l’excellente connaissance de la question et même une reconnaissance dans le cadre du torchon divulgué le vendredi matin. Laurence Tubiana semble aussi penser que c’est une leçon essentielle à penser pour toutes les autres rendez vous prévus en 2010 et au-delà.

C’est pourquoi j’exhorte à le lire car on y trouve vraiment la clé certes dans le cadre de solutions personnelles mais aussi dans ceux la politique, la diplomatie, les enjeux internationaux, les concepts de guerres « économiques », d’ors et déjà -depuis vendredi dernier - écologiques .

YVES CALVI, France Télévision, http://www.france5.fr/c-dans-l-air/index-fr.php?page=resume&id_rubrique=1326

La complexité de la question et la nécessité d’en comprendre les enjeux m’amènent à proposer ce billet dans le cadre de QUATRE VOLETS d’ici fin décembre et courant janvier.

A vos commentaires, idées si vous souhaitez accompagner ces réflexions

Philippe Ginet

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