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Anthroposophe de l’école de Rudolf Steiner, celle qui veut que l’homme accède à sa libération grâce à la voix de la spiritualité, j'ai enseigné à l'université de Syracuse, coach en connaissance de soi, rédacteur...

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Billet de blog 3 décembre 2016

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Anthroposophe de l’école de Rudolf Steiner, celle qui veut que l’homme accède à sa libération grâce à la voix de la spiritualité, j'ai enseigné à l'université de Syracuse, coach en connaissance de soi, rédacteur...

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SONGE D’UNE NUIT LUNAIRE

« La lune était dans son plein, le ciel était découvert, et neuf heures du soir étaient sonnées… » (Cyrano de Bergerac) je voyais la Lune rousse, cet obscur objet du désir, de la partie supérieure de la fenêtre d’une chambre de clinique, ma jambe prisonnière d’un étau de fer était relevée, épuisée d’avoir tant porté le monde sur les rotules fendues d’un Atlas humain. La douleur était intense...

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
paysage lunaire © PAJ

SONGE D’UNE NUIT LUNAIRE

« La lune était dans son plein, le ciel était découvert, et neuf heures du soir étaient sonnées… » (Cyrano de Bergerac) je voyais la Lune rousse, cet obscur objet du désir, de la partie supérieure de la fenêtre d’une chambre de clinique, ma jambe prisonnière d’un étau de fer était relevée, épuisée d’avoir tant porté le monde sur les rotules fendues d’un Atlas humain. La douleur était intense, comme la brûlure du souffle d’un dragon, je refusais certes avec bêtise les calmants allopathiques, non pas pour éprouver la souffrance, mais pour la mesurer et me nourrir des mirages de la nuit, c’est ainsi que je disparus soudain à travers une vision, comme aspirée par la blonde ou la rousse qui vola mon esprit cette nuit-là.

Une fois sur place je fus émerveillé, la lumière était pure et à son apogée, c’est en me promenant sur la lune que je pris conscience que je pouvais placer un pied devant l’autre en fermant les yeux, je pouvais marcher, sauter, tournoyer sur de longues distances, sans rencontrer le moindre obstacle, pas un mur pour me bloquer contre lequel m’écraser, l’immensité à perte de vue sous la Voie lactée en continu. J’éprouvais enfin le sentiment de solitude que mon âme cherchait depuis si longtemps.

Dans « les états et empires de la Lune », Cyrano de Bergerac déclarait en vrac :

- « Je souhaite mêler mes enthousiasmes aux vôtres, je crois, sans m’amuser aux imaginations pointues dont vous chatouilles le temps pour le faire marcher plus vite, que la lune est un monde comme celui-ci à qui le nôtre sert de lune. »

Dans mon esprit mille définissions de la Lune apparaissaient, de Pythagore à Épicure, de Copernic à Kepler et combien de modernes qui ont ce terrible et insupportable besoin de nommer ce que d’autres ont nommé avant eux.

Je décidais de partir à la recherche d’une hachette d’argent que le défunt Baron de Munchausen avait également cherché avant moi pour satisfaire le Grand Turc, ou je ne sais quel seigneur ignorant de la Terre. Ce que j’y vis m’y remplit de bonheur et d’étonnement, sur certaines de ces mers, entre le ciel et le sol lunaire, d’étranges luminaires, des êtres étaient montés sur des vautours, cousins de l’hydre à trois têtes au service du roi de la Lune en guerre avec le soleil, quelle idée, la Lune d’argent déclarant la guerre à son parent, comme ces hommes qui s’acharnent à cacher le soleil sur la terre pour éviter un réchauffement climatique, qu’ils causent eux-mêmes en polluant notre belle atmosphère, par ces trainées chimiques et toxiques pour le vivant.

Des mouches grosses comme des moutons, des hommes sans tête, titan d’argile et de chair, le crâne dans la main, qui donnait des ordres au corps, pour que deux adversaires s’affrontent en pugilat romain, dans les cris et la fureur de l’antiquité lointaine. Cyclopéens combats, j’étais si petit qu’ils ne me voyaient pas, j’avais le sentiment de me sentir comme ce Gulliver sur la terre de Brobdignad, quelle étrange vision que j’ai eue à faire.

La seule décision à prendre fut la fuite en avant pour ne pas périr écrasé par ces fous de géants, la tête déformée par les cris de rage et les rictus d’orages se mordant les doigts dans cet étrange paysage.

Enfin en sécurité, car la Lune que je découvrais occupée, était pourtant séparée par des mers plus désertiques que d’autres. J’avais fui la Terre pour éprouver la tranquillité, mais cher lecteur je te le dis, l’univers est en ébullition et surtout autour de la Terre en ce moment, des vaisseaux de guerre entourent la planète bleue, c’est la coalition galactique qui tente de mettre un terme à la domination des Draco, qui s’acharne à détruire notre monde et nos espèces vivantes. Ils auraient pu s’installer sur la Lune, détrôner ce roi libellule, mais ils ont besoin de soleil pour chauffer leurs crêtes de vipères.

J’étais donc à ce point paisible dans la mer de la Tranquilité, désertée les êtres les plus fous en vérité et je ne tenais guère à finir mon existence lunaire comme Cyrano engraissé par un géant dans une cage à oiseau.

Je me souvenais d’Ulysse et de ses compagnons dans la grotte de Polyphème, gourmant cyclope, qui buvait dans un calice d’or, et qui mangeait sans distinction ses moutons vivants comme ses hommes, maudit démon. Y a-t-il tant de différence entre ce cyclope cannibale, avec un œil en trou de balle, et les hommes qui massacrent les bêtes pour remplir leurs estomacs, à évacuer ce qui était vivant par cet autre « Horrendus orificium » (horrible orifice) de la même forme en dimension réduite ?

Ma vision périphérique et lointaine, engageait mon orientation, je passais d’une mer à l’autre, Mélancolie, Humeur, Crises, celle-là retenue mon attention, elle était à l’est, dans le grand est, comme la ville de Strasbourg en France, d’où je suis originaire ; juste dessous, la mer de la Fécondité, c’est qu’il devait y avoir de sacrées orgies par ici, la mer du Nectar devait bien être sa cousine, j’y trouvais Manolo Lithe, un être de pierre avec une tête de pine au bout de laquelle, un geyser de poussière restait immobile à la sortie de son gland turgescent.

Était-il un dieu d’antan, je devais bien le savoir puisque je connaissais son nom, étrange, celui-ci m’apparut dans l’esprit en l’espace d’un clignement docile. Les connexions cérébrales devaient avoir ici sur la Lune, une amplification magnétique d’importance, d’autant plus privée de cette pollution électronique, qui je le compris soudain, bloquaient ces ondes dans nos esprits sur la Terre en contrebas de l’espace devant moi, je la regardais la belle bleue en agitant les bras, mais personne ne sut jamais où je me trouvais pour me répondre, le Petit Prince peut-être, mais il était sur une autre planète, celle des songes.

Il n’y a sur cette lucarne de l’univers que l’on nomme Luna I, Luna II, qui se prononce Lunatou. Celle-ci se trouve de l’autre côté et les deux prennent la terre en étau magnétique pour la protéger des rayons cosmiques.

Ces lunes artificielles nous garantissent notre survie et l’équilibre de notre planète. Elles influent non seulement sur la mer, mais sur le comportement des humains, car, comme les oiseaux qui parcourent les cieux de la Terre sans jamais se tromper de direction, les hommes répondent au magnétisme des rayons invisibles de même façon. 
Influencés, leurs agissements sont dirigés vers la vie grâce à ce magnétisme. Mais comment me direz-vous, comment se fait-il que les hommes détruisent tout ce qui vit sur cette Terre, alors que l’espace protège justement la vie ?

Parce que les Draco, humanoïdes reptiliens, Chitaouri ou marcheurs des ténèbres, depuis des millions d’années perturbent le projet du grand ordonnateur, et contrôlent cette humanité fragile pour qu’elle exauce ses souhaits d’amusement pervers. L’homme n’est que le pion placé sur l‘échiquier des maîtres qui jouent des parties qui durent, cent, mille, dix mille vies. Je me souviens d’avoir lu les révélations du grand sage sud-africain sur ces êtres maléfiques :

- « Credo Mutwa confirme l’existence d’extraterrestres reptiliens en Afrique, un autre chapitre caché de l’histoire perdue de la Planète Terre. Ayant voyagé dans le monde entier, le shaman Credo Mutwa, affirme que "les légendes" sur les interactions des humains et des reptiles sont connues en Australie chez les Aborigènes, les cultures du Japon, celles de Taïwan, connues également des Indiens d’Amérique du Nord et du Sud, les Mayas, les Sioux, les Cree et beaucoup d’autres partagent toutes les mêmes connaissances.

Le Kachina des Hopis par exemple, reflète leur compréhension de la présence des extraterrestres sur la terre. 
Maintenant il semble que seules les autorités des civilisations occidentales refusent de reconnaitre officiellement l’existence de ces créatures :

- "Ces dieux prétendus étaient comme des êtres humains, mais très grands, avec une longue queue et des yeux de combustion épouvantables… certains d’entre eux avaient deux yeux, des yeux jaunes, brillants ; certains avaient trois yeux, l’œil rouge, rond, étant dans le centre de leur front."

Le chaman zoulou exprime sa surprise, quand il décrit le personnage de « Darth Maul » dans le film La guerre des étoiles, qui le montre exactement comme un Chitauri, « yeux rouges en combustion, visage horrible avec des cornes » "Une autre précision qu’apporte notre peuple, précise-t-il, est que les Chitauri nous tourmentent comme des vautours. Ils opposent les humains entre eux. Ils remplissent certains d’entre nous d’une grande colère et d’une grande ambition. Et ils font de ces gens qu’ils ont augmentés en haine, soulevés, des grands, des super guerriers qui font une guerre épouvantable à l’humanité.

Mais à la fin, les Chitauri ne permettent pas à ces super leaders, ces chefs de Grande Guerre et ces rois, de mourir paisiblement. Le chef guerrier est utilisé pour faire autant de guerres aussi longtemps que possible, pour tuer de nombreux peuples qu’ils appellent des ennemis, après les massacres, le chef de guerre meurt d’une mort épouvantable, avec son sang versé par d’autres, ses fils, ses frères, ses meilleurs soldats...

Ces Chitauri, créatures des étoiles, ont emporté les grands pouvoirs que les êtres humains possédaient : le pouvoir de conversation par l’esprit sans la parole, le pouvoir de transporter les objets par la pensée à volonté, le pouvoir de lire l’avenir et le passé, et le pouvoir de voyager spirituellement dans des mondes différents … Il y a de telles créatures, et plus tôt les sceptiques parmi nous feront face à ce fait, mieux il sera.

Pourquoi l’humanité ne progresse-t-elle pas ? Pourquoi courons-nous dans ce grand cercle d’autodestruction ?

Mais il reste un espoir ! Tout d’abord, il y a Dieu au-dessus de nous. Et ce Dieu est plus réel que la majeure partie d’entre nous le croit. Dieu n’est pas une invention de l’imagination de quelqu’un. Dieu n’est pas quelque chose rêvé d’en haut par les hommes âgés et les femmes âgées dans des temps préhistoriques. Dieu existe. Mais c’est un être debout entre nous et Dieu est également les créatures qui prétendent être des dieux. Et ces créatures nous devons nous en débarrasser pour nous rapprocher du vrai Dieu . »

Au XXe siècle, les Chirauri se sont délectés du spectacle de la Première Guerre mondiale, plus de 37 millions de morts, et de la seconde, plus de 60 millions de morts, la troisième se comptera en milliards, si nous ne faisons pas en sorte de les empêcher de nuire et de réduire leur système de corruption des élites par la finance.

Il y a des bases comme sur la Lune sur la terre, des bases militaires secrètes, nous sommes leurs ressources alimentaires, comme le bétail est le nôtre, nous sommes leur bétail.

Actuellement, les pays de l’OPEP dirigés par les Chitauli ont décidé de diminuer leur vente de pétrole à l’occident, causant ainsi une augmentation du tarif du baril et de la vente à la pompe pour les citoyens du monde moderne, mais causant également de graves problèmes économiques pouvant mener à une récession d’importance cataclysmique. Les alliances vont devoir se renégocier, et l’Europe n’aura pas d’autres choix que de se rapprocher de la Syrie qu’elle détruit avec le Rabat c’est où dite, de l’Iran et de la Russie, tout en bannissant les États-Unis et les pays du golf, les plus grands serviteurs des Chitauri de la planète.

Les Chitaouri sont des êtres qui se nourrissent du malheur et de l’horreur, ces vibrations de terreur que les humains dégagent dans la souffrance, sont pour eux une source incommensurable d’énergie, c’est pour cette raison qu’ils combattent l’amour sous toutes ces formes, par la corruption, la pornographie, la pédophilie en entrainant des monstres humains, des politiques, des hauts fonctionnaires de la justice, de la police, de la Gendarmerie, pour les rendre dépendants de cette perversion en les privant d’humanité.

Mais revenons sur la Lune à présent, comme chacun sait, il n’y a pas d’oxygène et donc pas de résistance, et sur ce sable argenté, je volais comme je marchais, je marchais comme je volais, jamais je ne me suis senti aussi libre de ma vie humaine, misérable prisonnier sur la terre des hommes qui ne leur appartiendra jamais.

J’étais vêtu de mon costume du dimanche, il était de couleur bleu nuit, mais ici, il semblait gris, une paire de mocassins aux pieds, facile à mettre, la tension dans mon genou s’était soudain éteinte comme la lumière de la terre à son opposée, comme il était agréable d’être libéré de tout, et de tous.

Pas de téléphone portable ni de tablette numérique, encore moins de Facebook et de ces personnes perdues, qui cherchent à exister à travers un auditoire, je devais appartenir à cette race également, en imposant mes humeurs comme la mer des Humeurs au sud-ouest de la Lune. 
À chaque mer son émotion, ses sensations, j’aimerais tant que les Hommes sensibles vinssent éprouver ces troubles du sentiment, comme je les éprouvai à cet instant. La mer des Pluies était sans pluie, parfois quelques météorites s’écrasaient comme le tonnerre, et de façon aléatoire en fendant le silence dans leur trajectoire, sur le Piton des Marais des Brouillards aucune brume, juste des tonnes de poussières des toiles.

De la poussière, partout comme une fourrure légère, et des cratères, et puis soudain en avançant, des constructions, je ne saurais définir, si elles étaient en fer ou en pierre. Au-dessus de ma tête, des vaisseaux arrivaient de l’espace et pénétraient dans ces étranges forteresses. Je me doutais bien que ces constructeurs avaient noté ma présence, mais ils ne semblaient pas s’en préoccuper, ils jouissaient de leurs affaires et je me contentais de jouir des miennes. J’avançais sans fatigue, sans poids, le cartilage de mes genoux ne me faisait plus souffrir, quelle sensation exquise, et dire qu’il existe de tels endroits, pas besoin de médecine, de charlatans, de mauvais soignants, il me semblait bien que je fusse libre, puis, je parvinsse à la face cachée de la lune, tandis que les vaisseaux ne cessaient d’aller et venir, qui aurait pu se douter d’une pareille activité, sur un astre abandonné ?

Sur la face cachée de la Lune, quelle ne fut ma surprise, d’autres structures qui faisaient appel à mes souvenirs, à mes voyages, à mes lointaines découvertes que j’avais inscrits dans un ouvrage de recherche que jamais je ne publiai, les hommes n’étaient pas prêts à recevoir ce message, mais à présent devant mes yeux de visiteur de la Lune, j’avais enfin confirmation de ce que j’avais imaginé comme vérité universelle, j’entrais dans le Saint des Saints, le secret enfin dévoilé de l’origine de notre humanité…

Nous vivons une époque Formi…Diable…

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