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LE CONNARD TONY TRUAND
OU
L’ART DES CONTRASTES
Avis aux lecteurs, ce pamphlet est une fable, toute ressemblance avec des faits et des personnages réels serait purement fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur.
Les couilles sur la table contre l’abat-jour qui diffusait une lumière tamisée dans cette pièce peu éclairée, après s’être pignolé la quenouille en visionnant à la télévision une fellation discrète chez les Chti ou les Marseillais amis amis, jeunes tatoués de basse-cour se prenant pour des hommes parce qu’ils jouent de leur pipeau qu’ils croient des femmes, le fléau.
Faut-il être tordu pour s’imaginer beau en pensant à une biroute ?
Sur le chemin de L’hymne à la pine et aux nibards, rien d’autre ne compte, c’est la finalité que les satanistes imposent à l’esprit de la jeunesse. L’homme, ce vit monté sur une paire de burnes solidaires, la femme, cette chatte aux yeux de baises, nichons siliconés hors normes, est-ce la finalité de la vie ? Et l’esprit dans tout ça ? Envolée lyrique, perdue dans le vaste monde de la bêtise pornographique.
Un mouchard en papier dans la main, il épongea le foutre tiède de ses doigts malhabiles et le jeta tout froissé dans la corbeille à papier en hurlant un :
- Deux points dans ta gueule Connard Tony Truand ! C’était le nom de ce président du Club de la Raie pudique faussement démocratype.
La zapette zapatiste dans l’autre main, les chaines défilaient sur l’écran noir de ses nuits blanches, très blanches et collantes avec ça, il tournait son magasine 4 pages par 4, tellement la colle était forte, puis son attention retenue, il aperçut justement le fameux Tony Truand au regard de chien battu par le destin ; Tony Truand pleurnichait devant un auditoire conquis par avance ou recul, ou comment veux-tu que je t’enc… après un :
- Bonjour Micro ! Mémorable envers cette assistance muette, comme ces enfants qui, sur le trône des âges, gratifient la meilleure partie d’eux-mêmes abandonnant sur place leur mine déconfite par un : Au revoir caca.
Bonjour Micro / Au revoir caca, Tony Truand geignait comme un animal blessé à la télévision par heure de grande écoute, ses yeux chargés de moules bleues et de larmes de crocodile retenues, des sanglots dans la voix, c’était décidé pour le bien du club, comme 7/7 la blatte, le cafard, dévorant son plat tini de mauvaises pattes, qu’il ne se présenterait plus pour un second mandat après que ses sbires du Club aient annoncé fièrement qu’il était pourtant le meilleur espoir de la nation pour gérer une telle équipe de « troufions ».
Son premier assistant, sans le dire à personne, le poignarda dans le dos comme Brutus assassina César, prenant le pouvoir dans cette élection pestilentielle, qui sent le foutre et la fiente de traitre à plein naseaux pour effrayer les nazis, mais les nazis sont ceux qui effrayent, pas ceux qui subissent ; Ah ! Satan l’habite, le petit hystérique, choisi de ses nénés pour prendre le pouvoir, la place du chef à la place du chef, « Iznogood », nous le savons tous, mais nous n’aurons pas le choix, la décision qui vient de loin, qui vient d’en haut, celle des actionnaires du club des Bilderberg, immondes manipulateurs des nations qui les font sombrer hors des maisons dont ils prendront possession. Le citoyen n’existe plus, soumis, réduit, il est par ces assassins d’espoir, détruit. Il ne faut pas qu’il crève, juste qu’il soit soumis à l’esclavage pour qu’il continue par la force de ses bras à entretenir les véritables parasites du système, les dirigeants dirigés par les instances secrètes qui visent à la destinée de la planète.
Étrange comme le politicard à cette vision monolithique de la vie publique, il ne voit que son intérêt au détriment de celui de la majorité.
- T’as vraiment un pet au casque, hurla le Pignoleur nocturne a son adresse, engoncé comme t’es dans ton costume de croque-mort, et ta voix, mais qu’est-ce t’a foutu de ta voix, mais rendez-lui sa voix bon Dieu, elle a un effet minet, on dirait qu’on lui a coupé les couilles ! Qui a coupé les couilles de ce politique impudique ? La voix molle d’une gonzesse plaintive qui a du mal à s’enfiler un suppo diurétique, on dirait qu’il chante, non qu’il pleure, ça fait mal par où ça passe, alors tu vibres ma sœur ?
Explique-moi comment un type qui s’acharne à avoir de l’envergure peut-il se montrer misérable pleurnichard à tout le pays. Mais tu veux nous faire chialer, c’est ça ?
- « C’est que tu nous ferais flairer la couille moisie, et tout de travers tellement l’odeur est forte et âcre... La viande, la pisse, la chique et la fesse que ça cogne à toute violence, et puis le café triste refroidi, et puis un goût de crottin et puis encore quelque chose de fade, du sperme tiède laissé là à frelater sur la table des négociations, et même du rat crevé plein les coins… Ça vous tourne les poumons et les boyaux en sus et à pas terminer son souffle. Mais l’autre accroupi à la lampe à chevet, il m’a pas laissé réfléchir… Dis donc l’enflure, qui m’dit, tu veux mes pompes pour te faire bouger ? Veux-tu que je t’envoie une berouette… Visez-moi ça l’empoté ! Une demoiselle ! Jamais vu un civil si gourde ! Merde ! On nous l’a fardé spécial, on te d’mande un homme, arrive un bijou[1] » de médiocrité et de lâcheté absolue. On a vraiment pas besoin de ça pour aller au combat !
Putain, on l’a échappé belle, on l’aura pas deux fois de suite ce pignouf, auquel sa grosse lui tire plus la nouille c’ te nuit ni aucune autre ? Son slip kangourou à saboté sa libido, Pt’ être qu’elle veut plus de toi, elle pensait comme ceux de ton camp que t’aurais eu la carrure d’un deuxième mandat, mais tu te débines, pov’type, en chialant en plus comme une gonzesse. Ah j’ai compris, c’est ton gnome qui te pique ta place, c’est ça qui te fout les boules ? L’ingratitude, c’est ça, tu lui mets le pied à l’étrier, et son cheval te chie dessus, c’est la déprime assurée, maintenant que t’es fichu, ils vont se débarrasser de toi pour que tu la ferme à jamais, c’est comme ça dans votre milieu, amis à mort.
Et tes potes journalistes qui nous disent avec cet air de l’empafé millénaire :
- Ah ! On l’avait jamais vu comme ça, il était si ému…
Castrés comme toi qu’ils sont ces chiens du mauvais devoir accompli, quand je vois tout ce que l’État Bilderberg donne à la Presse pour qu’elle taise la Vérité, comment qu’on pourrait lui faire confiance à cette presse de laquais ?
Et où qu’elle était ton émotion président de mes deux, pour les victimes d’attentats de la capitale, ils étaient où tes sentiments, bouffon de foire ?
Aujourd’hui tu chiales dans les médias que tu peux plus être président de rien, et bien ma poule, comme nous, tu te retrouveras bientôt au chômdu, on est que 500 000 de plus depuis toi, pourtant, tu gardes ta face de cire pleine de sévérité pour le peuple massacré, serait-ce un aveu de faiblesse, de culpabilité, encore une comédie, tu deviens maître des faces de pets, Janus de mon cul ?
Le pignoleur alluma une cigarette, inspira une grande bouffée, figea l’image et s’approcha du téléviseur.
- Tu crois que c’est toi qui décides de ne pas te présenter à ta succession ? T’as rien compris au film ou t’es encore plus niais que je le pensais, c’est pas toi qui décides, c’est nous, et ta gueule, on n’en veut plus. Tu parles de ton bilan comme d’un violeur parle de son enfance en cherchant les circonstances atténuantes, mais, c’est que t’en as pas, t’en as même aucune, on finirait même par t’appeler le déséquilibré pour t’absoudre de toutes, mais alors de toutes tes fautes, et pas la peine de mettre le feu au sapin de noël à Bruxelles.
Ta gueule de crèche de p’tit Jésus on en veut plus. T’as fait que des saloperies, t’as dit que des mensonges, tu nous as foutu dans une merde noire. T’as fait de nous des lopettes, des complices de crimes de guerre et tu as détruit la Syrie avec ton pote l’Amerloque, toi et tes domestiques criminels, et tu t’acharnes à aider les terroristes et tu veux encore nous faire croire que t’as fait un bon bilan ? Putain, je rêve, tu te prends pour un héros alors que tu n’es que le E-rot de la planète interne, éructeur des Saoud.
Charlie et ses nanas, ce drôle de drame, le Rantamplan, tout ça, c’est toi et tes Dalton, la Syrie, le Niger, le Congo, encore toi, et l’autre empaffé du sang contaminé qui fait l’apologie du terrorisme en flattant le front « Al j’tniquera », terroristes notoires, soutenus par le Qatar et son putain de PSG, son écurie humaine dopée au pétro dollar… et ta rombière qui a ruiné le petit Poitou des Charentes, mais c’est pas à l’ONU qu’il faut la foutre, mais dans une tente à migrants pour aider les nécessiteux en retirant la Cosse des noix pour les nourrir.
Mais, on peut plus vous voir, j’ peux plus vous saquer, et mon vote vous pouvez vous le carrer dans le Fillon et bien profond avec ça. Juppon et Fillette copains des Bilderberg eux aussi, la canaille malhonnête, et tu crois nous faire peur avec le FN, mais tu te fous de nous, Fanfan la Tulipe, ton FN socialiste ne vaut pas mieux et pas pire que celui de la Marine marchande de violettes, c’est du pareil au même, sauf que ta merde à toi elle est emballée, et la sienne, on en envoie que les boutons de rose à la pelle. Mais, on sait bien qu’elle défend le capitalisme, tout comme toi, vous êtes tous de la même famille, ça, tu peux en être sûr.
Alors, arrête de chialer,
« soulève tes cent kilos, mais arrête de pleurer
comme ça devant tout le monde
Parce qu'une demi-vieille
Parce qu'une fausse blonde
T'a relaissé tomber
Non Jef t'es pas tout seul
Mais tu sais que tu me fais honte
A sangloter comme ça
Bêtement devant tout le monde[2]… »
T’es pas seulement un mauvais dirigeant de Club, tu es une honte sur pattes, et on devrait te juger pour tes crimes plutôt que pour ton bilan dont tu t’enorgueillis, mais quel bilan ? Tu fais marrer les corbeaux !
J’vais t’le dire moi, ton bilan Samuel : soutient au terrorisme, apologie de terrorisme par ton sinistre assistant, instauration de l’état d’urgence dans les stades par des moyens plus que douteux, censure quotidienne, contrôle des médias, collaboration avec des entreprises terroristes, destruction totale du tissu économique et social, augmentation du chômage, collaboration dans la crise migratoire des joueurs, ruine totale du pays et j’ peux pas croire que tu vas pas nous préparer encore une sacrée saloperie avant de partir, parce que t’as plus rien à perdre, alors que nous, on a plus rien à gagner. Tu vas faire quoi, nous voler nos lieux de vie, nos économies comme en Grèce, vendre nos gosses à tes sbires du désert comme t’as vendu la Syrie ? Merde, tu nous as filé une de ces réputations dans le monde, on est foutu grâce à toi et toi, tu chiales qu’on ne veut plus de toi, mais putain de merde tu les ouvres tes mirettes. Et tes soutiens George, parlons-en, ton Combat d’Hélices, faux dit paumé entre tous, celui-là dès qu’il peut en placer une dans la presse j’ai envie de hurler :
- Mais Ta gueule Brute imbécile !
À force de t’autoriser à nous flairer le cul et à nous pisser dessus, tu nous as collé une de ces équipes de bras cassés qui se prennent pour des cadors, mais comment t’as fait, toi l’incapable pour détruire complètement la gauche du Club des sauterelles galloises ?
Ton pote le susnommé qui continue à séparer la gauche pour favoriser l’équipe du FN et après tu proposes à ton 1er sinistre d’être la solution anti-FN mais vous êtes une sacrée bande de pieds nikelés, vous nous prenez tous pour des connards et des moutons, mais c’est pour ça qu’on peut plus vous voir, on attend qu’une chose, tu comprends, que vous dégagiez de notre patrimoine odieux visuel, pour vous juger, car vous êtes tous des criminels, des fraudeurs, des tricheurs, manants et toujours et sous vos faces refaites, vous avez tous des gueules cassées avec les chicots de traviole, en fait, z’êtes qu’une bande de monstres, hydres à deux têtes et faces de pioches et avec ça, rien dans la caboche, et nous, on est une sacrée bande de cons pour avoir cru en vos promesses de polichinelles à putains.
Foutre cul, Jean Aymar de vos conneries, je retourne me branler, j’ai plus rien à chier sur vous, tellement vous me dégouttez, j’ préfère encore aller voir les confessions de Rocco, lui au moins, il est sincère, il est vrai, il les a toutes baisés, ça oui, il les a enculés, mais tout le monde a pris son pied, alors qu’avec vous, on a encore une poignée de gravier dans le cul et un parapluie retourné qu’on peut plus utiliser pour se protéger de vos crachats immondes.
Et merde, avec vos conneries j’arrive plus à m’allonger la nouille, pt’ être que j’ devrais me glisser dans vos partouses à l’Élysée, mais après avoir vu vos gueules, voir vos culs terreux, vos bourses flasques, vos nichons en flaque d’huile et le dindon stérile, non franchement, j’préfère encore le journal de l’homme moderne pour pleurer ma mère en zieutant une beauté refaite de la tête aux pieds, une déesse, une poupée, une vraie nana, et pas un monstre auquel on a donné le pouvoir de nous enfiler.
Allez, adieu l’ami, j’t’aimais pas bien, ta place est au cachot avec tes complices encore en service, mais plus pour longtemps, t’inquiète, on va vous la faire vot’ petite fête…
Nous vivons une époque Formi…diable…
[1]libre interpretation de Casse-pipe, de L.F. Céline
[2]Jacques Brel, Jeff