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Ah! Le culot Suisse et son matérialisme philistin...
Hier soir sur Facebook, un naturopathe suisse qui m’avait demandé en ami la veille, m’a fait une proposition à laquelle je ne pouvais vraisemblablement refuser, devait-il penser.
Il me demandait mon mail pour m’entretenir dans le plus grand secret d’une chose privée au plus haut point, comme si cela changeait quelque chose à la conversation que nous menions sur Facebook et surtout, depuis la loi sur le Renseignement où, quoique l’on dise et quoique l’on écrit, on est écouté et analysé par les obscurs félons de M. Cazeneuve au service de plus félon qu’eux.
Je lui répondis que la dernière fois que l’on me proposa de donner mon mail, un « Canadien » d’Afrique noire m’offrit 3 millions d’euros en héritage, je pensais faire un peu d’humour et envisageait éventuellement un partenariat rédactionnel avec ce naturopathe, en tant que chercheurs dans le domaine de la guérison nous devons unir nos forces pour vaincre la malfaisance qui fait tout pour détruire l’espèce humaine.
Mais il me proposa plutôt de lui offrir et de lui envoyer, tout naturellement, mes deux livres Pandora I et Pandora II chez lui, en Suisse, en échange de la publication d’un de mes articles sur son blog, sous prétexte que nous partagions des idées communes et qu'il était très visité.
Dès lors, je me suis trouvé comme Saint Paul sur la route de Damas en état d’hallucination morbide en découvrant cette surprenante proposition. En fait, tout naturopathe qu’il était, il était également comme tout bon suisse, l’homme des banques, prosaïque et philistin. Celui qui matérialise la pensée par le profit, par l’argent, par la rentabilité, le parfait petit-suisse à varier, l’homo economicus, tout ce que, en fait, j’exècre.
Si je devais offrir mes livres à chaque fois que quelqu’un me demande de publier mes « idées communes » sur son blog, idées qu’il ne sait pas exprimer sur son espace de publications personnelles, je coucherais sous les ponts depuis belle lurette, ce qui n’en est pas loin, mais peu importe, seule compte la recherche pour la sauvegarde de l’humanité.
Je devais donc, dans le cadre de cette magnifique proposition en or massif, débourser pour ce parfait inconnu, sous prétexte qu’il était naturopathe Suisse et que son blog était lu, 35,81 euros, pour les livres + 15 euros de frais de port, en échange de quoi, je pourrais publier un article signé de ma main sur son blog.
Wouahhh ! Quelle bonne affaire, me dis-je, je paye 50 euros pour voir un de mes articles sur le blog d’un parfait inconnu, mais, un naturopathe, un suisse de surcroit, quelle chance extraordinaire, comment passez à côté d’une telle opportunité ? Sans doute pensait-il que j’avais un wagon de mes livres à ma disposition sans même réaliser que ces livres, je devais les acheter comme tout le monde.
Tout de même, je dois avouer que j’étais disputé entre deux sentiments :
Le premier : éclater de rire
Le second : pleurer de rage
J’ai tellement l’habitude d’aider les gens de façon parfaitement altruiste, sans demander rien en échange, pas même un merci, et celui-là qui est naturopathe et qui est sensé aider les souffrants, décide d’arnaquer un auteur pour ne pas avoir à payer lui-même des ouvrages de recherche qui aident justement les citoyens à y voir plus clair ? Sortir 50 euros de sa poche devait être pour lui absolument insurmontable, pour oser me demander de les payer à sa place et pour me vendre un espace publicitaire sur son blog, il doit se prendre pour le Johny à l’idée des alpages, avec son auditoire de vaches suisses qui chient de la mousse au chocolat pour ses clients potentiels :
- - Vous me payez une bonne consultation, je vous offre un pot de mousse au chocolat suisse des alpages…
Je me suis demandé si c’était de l’arrogance, ou une volonté pure et simple de se faire une bibliothèque gratos sur le dos d’auteurs qui passent leur temps à faire des recherches sans être rémunérés. Les Suisses seraient-ils des gens vénaux et matérialistes ?
Celui-là gagne-t-il si mal sa vie pour profiter de mon travail en croyant que son espace publicitaire payant m’apporterait quelque chose de plus ? Lui qui se présente comme un être spirituel, et qui frôle l’escroquerie intellectuelle, mais que penser d’un soignant pareil ? S’il magouille de la sorte avec des inconnus pour avoir quelques livres, que fait-il avec des relations, ou des patients comme petits arrangements ?
Soit ce type est d’un matérialisme épouvantable, soit c’est un radin abject, soit c’est un naturopathe à la mentalité douteuse.
Je lui ai répondu :
- Vous êtes un drôle de naturopathe, adieu, Monsieur.
- « J'ai déjà plus de 6 partenariat de ce type, vous êtes le premier à me dire que je suis drôle... Mon blog reçoit en moyenne 60 000 visites mensuelles (France, Suisse, Belgique…) Si cette proposition vous intéresse merci de me donner confirmation par retour... »
C’est vrai, il avait raison le bougre, l’adjectif « drôle » était mal choisi, j’aurais dû utiliser un terme bien plus grossier pour qualifier ce commerce indigne d’un honnête homme, mais ne dit-on pas que l’habit ne fait pas le moine, et sous la cape du naturopathe suisse qui vend une parcelle de son espace pour s’enrichir personnellement sur le travail des autres, se trouve un profiteur qui veut bénéficier du travail d’un autre sans débourser un cent. Bien sûr, il va prétexter que je n’ai pas compris et qu’il me faisait de la pub ?
Bien sûr, c'était pour me rendre service, mais le lui ai-je demandé ? Je n'ai même pas fait la moindre démarche pour le demander en ami, c'est lui qui est venu me chercher pour me proposer son affaire, les malfaisants sont bien partout autour de nous et nous devons nous méfier de ces crapules agissantes et toxiques.
Mais que dirait-il si un de ses patients refusait de le payer pour son travail ? Ah ! Un sou est un sou, c’est bien connu pour un Suisse.
Je crains qu’il n’ait pas encore compris que le matérialisme détruit absolument notre société, comme il a détruit toutes les sociétés avant la notre, et je ne puis souscrire à cette mentalité qui je dois l’avouer, me dégoutte un peu.
Étrangement j’ai été contacté la semaine dernière par un garçon extrêmement sympathique Silvano, qui a vu en moi un ami qui écrivait pour l’humanité et qui m’a généreusement proposé de m’aider à diffuser mes ouvrages sur nombre de ses groupes, en toute amitié, sans même me demander un livre, mieux, il a acheté Pandora. Mes amis Guy, Robert, Henry, Hélène, Chaman Jo, Selwa, Khaoula, Pascale, Dominique, Jacques... je ne peux pas tous les nommer, qu’ils ne se vexent pas qui ont également un réseau et qui en font autant, comme je l’aurais fait moi-même pour n’importe qui possédant un message pour l’humanité, et de façon parfaitement altruiste.
Alors, sérieusement, des propositions de ce genre, comme d’être le nègre de mauvais auteurs qui n’ont rien à dire, ou cette proposition du naturopathe cuistre et Suisse, si c’est cela la rançon du succès, je crains que ce type puisse se la carrer quelque part son affaire en or tout en gardant l’adjectif « drôle » comme bouton pressoir.
À ceux que je ne connais pas, je vous en prie, gardez pour vous vos propositions avantageuses dignes des petits escrocs de pacotille, gardez-les pour vous ou pour quelqu’un d’autre qui saura répondre à vos attentes, je crois ne pas appartenir à votre monde de petits profits matérialistes, qui ne me ressemble pas, mais ce n’est pas pour autant que pour profiter de mon travail et de mes connaissances, je doive débourser de l’argent pour satisfaire les curieux ou je ne sais qui, je ne suis ni Crésus, ni Rockefeller.
Avis aux amateurs, aujourd’hui la messe est dite!
Nous vivons une époque formdiable...