Tsipras a fait beaucoup de concessions pour rester dans l'euro, et on ne peut lui reprocher: il avait annoncé la couleur "rester dans l'euro". Et en restant dans l'euro la Grèce, insuffisamment productive (1), se condamne à se désertifier, à l'émigration de sa population active, pour ne devenir qu'un vaste camp de vacances.
La chance de la Grèce, c'est le terrorisme islamique qui va sans doute l'épargner, et rendre ses plages "sûres", un refuge par rapport aux pays du Maghreb et du Moyen Orient.
L'exemple de Tsipras est exactement ce que nous promet la gauche, du PS à Mélenchon. En voulant rester dans l'euro, ils nous condamnent au même sort, plus lentement, mais inéluctablement.
(1) dans une zone monétaire unifiée, l'argent , l'activité et les hommes vont dans les zones les plus productives. Le reste se désertifie. C'est l'enseignement des siècles passés. Pour ceux qui en doutent, regarder ce qui est arrivé à la Corrèze, au Mezzogiorno ...