Commençons par le début : quand on parle de religion musulmane, on parle d'un vaste ensemble de croyances, aux infinies variétés spatio temporelles. Ici je m'intéresserai aux croyances les plus répandues dans la France d'aujourd'hui. Ceci veut dire que ce qui est important ce ne sont pas les textes plus ou moins sacrés de la religion musulmane, mais les croyances qu'elle véhicule parmi les fidèles. Chacun sait que ces croyances n'ont qu'un rapport lointain, et même parfois antagoniques avec les textes sacrés. Ainsi les trois religions du Livre font référence à l'Ancien Testament et au fameux « tu ne tueras point », ce qui ne les empêchent pas de massacrer allégrement à grand renfort d’exégèses ad'hoc et d'autres textes contradictoires.
La religion musulmane (toujours au sens ci-dessus) implique la séparation, la distinction publique de ses fidèles par deux caractéristiques majeures : les interdits alimentaires et le caractère proclamé de l'infériorité féminine par le port du voile. Cette distinction a un effet très important sur la conscience publique du caractère particulier de cette religion : il suffit de se promener (1) dans les quartiers à grande proportion de fidèles musulmans pour voir cette distinction. Nous comprenons tout de suite que nous sommes dans des lieux où une culture étrangère est devenu dominante. Mais même dans les lieux de sociabilité les plus importants de notre société contemporaine, à savoir les grandes surfaces, cette distinction est devenue visible par tous, tant par les nourritures « hallal » que par les femmes voilées et de plus en plus par la tenue vestimentaire des hommes.
De plus cette religion implique également l'aspiration permanente à l'application de la charia, loi civile propre à cette religion, qui comporte de nombreux aspects, mais qui implique entre autre l'établissement d'une justice civile particulière aux croyants, conforme à leurs croyances. C'est donc une menace permanente pour nos institutions laïques telles qu'elles se sont mise en place en France depuis la Révolution.
L'importance de la menace vient en premier de l'aspect numérique important de la population de culture musulmane, et surtout de sa croissance permanente. Croissance due en premier à sa dynamique démographique (nombre d'enfants par femme) bien supérieure aux autochtones, dynamique renforcée par un afflux permanent d'immigrants légaux ou illégaux.
Cette importance numérique croissante est renforcée par les liens qu'elle entretient avec des puissances étrangères qui la soutienne activement dans ses aspects les plus hostiles à nos propres croyances, aussi bien au Maghreb qu'au Moyen Orient. Et ce soutien est fait par de véritables puissances : on voit mal comment nous passer du pétrole, du gaz de ces pays. Et ces liens rendent très difficile l'évolution de cette religion vers nos valeurs propres. Et dans le meilleur des cas l'évolution des croyances d'une religion se compte en siècles (il y a des naïfs qui croient que cela se fait au rythme de la publication d'ouvrages savants, d'émissions télévisées bisounours).
Si on laisse les choses continuer ainsi, il n'y a aucun doute que nous irons à la guerre civile, à la partition de fait du territoire national. Certains courants musulmans l'ont écrit noir sur blanc (voir G Kepel), et c'est inéluctable. Le djihadisme n'est qu'un épisode révélant à tous cette menace. Mais le djihadisme n'est pas grave en lui-même. Quelques centaines de morts ne mettent pas en péril une nation. Le djihadisme sera d'ailleurs vaincu prochainement.
Mais ce qui continuera, c'est la séparation grandissante entre nous induite par la religion musulmane, et c'est cette séparation qui nous menace de guerre civile. N'importe quel prétexte fera un jour l'affaire.
Pour ceux qui veulent l'éviter, voir mon billet 2/2.
nb : la religion juive aurait tout pour être une menace . Comme la religion musulmane, elle pratique la séparation alimentaire ( la kashrout), la distinction publique par le port vestimentaire (kippa et autre) et une loi civile propre (la Halakha). Quand vous vous promenez dans un quartier à grande majorité juive, vous êtes aussi dans une zone de culture étrangère.
Mais ce n'est pas une menace, car elle est numériquement faible, et en faible croissance (décroissance ?) en raison de sa dynamique démographique normale, et de son émigration vers Israël. Émigration encouragée par la puissance tutélaire, Israël, et qui a de plus le mérite de nous voir débarrassés de ses éléments les plus religieux, les plus sectaires.
Enfin Israël est une puissance qui ne fait pas le poids : c'est elle au contraire qui a besoin de notre assistance permanente pour survivre.
(1) significativement, il est déjà devenu dangereux, voire impossible, de se promener dans de tels quartiers pour une femme non voilée, non accompagnée, d'âge apparent à enfanter.