Pierre-Alain Reynaud (avatar)

Pierre-Alain Reynaud

Abonné·e de Mediapart

95 Billets

0 Édition

Billet de blog 14 novembre 2011

Pierre-Alain Reynaud (avatar)

Pierre-Alain Reynaud

Abonné·e de Mediapart

Premières mesures pour la relance de l’Economie

Pierre-Alain Reynaud (avatar)

Pierre-Alain Reynaud

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

LA NÉCESSITÉ D’UN SAUVETAGE RAPIDE

Devant un tel désastre annoncé, que faut-il faire ?

La relance de notre économie devient primordiale et déjà, sans attendre les futures élections présidentielles de 2012, des mesures d’urgence devraient être prises dès maintenant afin d’éviter les pertes d’un temps précieux dont n’ont pas conscience nos dirigeants actuels.

L’impulsion nouvelle doit se manifester essentiellement au niveau des PME et des PMI ; en effet, ces entreprises sont celles qui restent le mieux placées en matière de création, de développement et d’embauche. Porteuses d’emplois innovants, elles sont capables de créer selon leur capacité et leurs projets, de 5 à 200 salariés, situation exceptionnelle qui permettait en quelques années un énorme recul du chômage.

LES PROPOSITIONS DU CAFÉ RÉPUBLICAIN

Malgré toutes les problèmes que l’on pourra rencontrer dans une démarche difficile où il faudra composer en premier avec l’Europe et ses contraintes, en second avec la mondialisation qui nous frappe de plein fouet, et en troisième avec la servitude de l’euro, il est possible toutefois de réactiver les principaux mécanismes de notre économie : d’une part, la France détient un savoir-faire qui a fait autrefois notre richesse et elle peut reprendre certaines activités rentables, abandonnées voici plusieurs années ; d’autre part, l’environnement et les énergies nouvelles apportent des projets industriels novateurs que notre Pays pourrait mettre en place et réaliser, ce qui donnerait systématiquement un énorme ballon d’oxygène à l’emploi.

Voici donc ci-après les principales mesures capables de changer le paysage économique français.

a – FONDS NATIONAL POUR L’INDUSTRIE ET LE COMMERCE

Mise en place d’un fonds national de l’industrie destiné à financer les PME - PMI innovantes (existantes ou en cours de création).

Afin de relancer l’économie française, l’Etat met en place une banque nationale pour le soutien des entreprises commerciales et industrielles. Cet établissement instauré avec des fonds publics et des fonds privés (placements citoyens garantis sur un livret « épargne-industrie ») permet la création de petites structures et en général le développement des P.M.E.- P.M.I. Cette banque de financement est représentée en province par 22 agences régionales (correspondant à chacune des collectivités territoriales), lesquelles agences pourront mandater leurs fonctions à diverses délégations locales.

b – FINANCEMENT DES ENTREPRISES

Aide au financement de toutes les entreprises présentant un projet de développement en matière économique et en matière d’emplois.

c – TAXATION AUX IMPORTATIONS

Taxation d’un ensemble de produits importés de l’étranger et provenant en particulier des pays d’Asie. La sélection de ces produits est faite en fonction de certains critères précis : qualité défectueuse, prix trop faibles représentant une concurrence déloyale, dangerosité constatée, provenance de pays ne respectant pas les Droits de l’Homme et les règles fondamentale du Droit du Travail, etc …

d – LOI SUR LES DELOCALISATIONS

Mise en place d’une loi régissant les délocalisations : dans certains cas spécifiques, certaines entreprises pourraient faire l’objet d’une saisie ou d’une nationalisation immédiate, si leurs dirigeants refusaient l’application de la règlementation fixée par les pouvoirs publics.

e – EXONERATIONS DE CHARGES SOCIALES

Exonération totale des charges patronales pour les entreprises nouvelles embauchant des salariés à contrat à durée indéterminé.

f – STATUT FISCAL PME-PMI

Statut particulier juridique et fiscal mis en place pour les artisans et toutes les PME-PMI de moins de 5 salariés : cette convention facilite le fonctionnement de l’entreprise artisanale qui bénéficie ainsi d’une grande souplesse depuis sa création jusqu’à son développement au fil des années.

Ce statut simplifie essentiellement la fiscalité des petites entreprises qui sont soumise à un régime préférentiel en particulier pendant les cinq premières années qui suivent leur création ou leur reprise par un nouveau dirigeant.

g – SYSTÈME DE PROTECTION SOCIALE

Mise en place pour tous les artisans, commerçants et en général pour tous les indépendants, d’un nouveau système de protection sociale et de retraites permettant à ces derniers un statut totalement innovant très proche de celui existant pour les salariés.

h – SOCIÉTÉS COOPÉRATIVES ET PARTICIPATIVES (SCOP)

Financement et soutien de toutes les sociétés coopératives et participatives (anciennement sociétés coopératives de production). Ce type d’entreprises représente un avenir réel pour l’emploi et l’économie de la Nation. En effet, le salarié-coopérateur participe au développement de l’établissement et à ses résultats.

Ce type de société est également intéressant lorsqu’il s’agit par les salariés de reprendre leur propre entreprise en difficulté, menacée par une fermeture programmée.

En 2010, la France comptait 2.000 SCOP dans lesquelles travaillaient plus de 40.000 salariés.

Le but serait de tripler le nombre de ces entreprises d’ici 2015 pour un minimum de 100.000 salariés.

NB : Le projet de réforme des banques ci-dessus est le résumé d’un dossier spécial élaboré et rédigé par les membres du Café Républicain. Il résulte d’une analyse effectuée depuis plusieurs mois sur le changement indispensable des méthodes bancaires aujourd’hui inadaptées aux problèmes que rencontrent désormais un très grand nombre de consommateurs.

Il est possible d’obtenir gratuitement le dossier complet de cette réforme en envoyant votre demande à l’adresse suivante : cafe.republicain@gmail.com

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

cafe.republicain@gmail.com

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.