Voici un article qui enfonce quelques portes que j'ai ouvertes et je ne dois pas être le seul: je loue beaucoup de choses qu'il ne m'importe pas de posséder et je n'aspire qu'à ce qu'il y en ait d'autres, de plus en plus nombreuses.
Chaque fois qu'il y a un progrès technique qui rend obsolescent ce que je possède, je regrette de le posséder. Je suis convaincu que tout le monde va aspirer à cette attitude si l'évolution des techniques continue au rythme actuel.
Il restera peut-être longtemps encore la possession d'un morceau de sol terrestre mais je suis convaincu qu'un jour viendra où la surface du globe deviendra propriété de l'ONU ou d'une organisation qui lui aura succédée.
On louera alors un droit d'usage, collectivement puis individuellement, comme on achète déjà un "lease" à Londres, pas à un héritier d'une famille nobiliaire mais à l'état : le partage des zones à explorer dans l'Antarctique ne préfigure-t-il pas déjà ce qui peut se produire ?
L'utopie est créatrice: il faut continuer à la pratiquer !