Monsieur Riss, de Charlie Hebdo, blessé en Janvier dernier et cible d'une Fatwa, a dit: "La presse va bien, elle excite les cons !" Ils sont tellement excités qu'ils veulent déshabiller ceux qui ne pensent pas comme eux et même les tuer, "les plomber" comme ils disent ! Attention Mediapart ! Attention Mathilde Goannec ! Voici quelques observations suscitées par votre article:
"chômage affolant": pour y remédier il est "affolant" d'entendre d'un Président répéter à satiété qu'il veut en "inverser la courbe", abstraitement, au lieu d'exprimer la recherche d'une solution souhaitable du problème qui est de mobiliser activement tout un pays, patronnat, syndicats, media compris, sur la nécessité absolue de chercher ensemble, continuellement, de manière pratique et terre à terre, des idées de produits et de services vendables à des clients, permettant alors de créér des emplois dans de nouvelles sociétés ou coopératives, admettant que chaque homme ou femme dans l'humanité entière est voué à la nécessité de vendre à d'autres ce qu'il ou elle produit, pour vivre !
"plomber": vous rappelez l'interview de M. Mathieu à Canal plus, regrettant de n'avoir pas d'armes comme aux Etats Unis pour régler leurs comptes aux "patrons" responsables de la "brutalité" faite aux salariés en proie à leur "fureur" ! Bravo à l'incitation au crime d'autres salariés qui se retrouvent "cadres", sans doute par leurs compétences, salariés eux aussi, mais le terme de "patrons" est plus mobilisateur dans une perspective de lutte des classes indispensable en vue d'un "grand soir" sans doute !
M. Vals était en Arabie Saoudite, souligez-vous, lorsqu'il a condamné les "voies de fait ", objectives je pense, de salariés en proie à leur fureur contre d'autres salariés cadres: je comprends que vous craignez qu'il n'ait été contaminé par la proximité de la brutalité des dirigeants saoudiens champions des décapitations, et que vous déploriez aussi, sans doute, implicitement, qu'on fournisse à l'Arabie Saoudite pour dix milliards de matériels, je le déplore aussi, bien que cela puisse servir à inverser la courbe de "plans sociaux et de faillites qui continuent", rappelez-vous, en France.
Vous accusez Macron de vouloir "en finir" avec le statut des fonctionnaires, les 35 heures, le code du travail, moi j'ai entendu parler de réformes et d'aménagements, y compris dans la bouche de M. Badinter pour le code du travail, pas d'"en finir".
De même vous parlez de "la menace de licenciements secs" à Air France là où j'ai entendu parler de "suppression de postes de travail" sans que le recours à des licenciements secs ne soient exprimé pour l'instant. Lors de précédentes "réductions de voilure" il n'y a pas eu, à ma connaissance, de licenciements secs.
Quant à l'amnistie syndicale, les voies de fait restent des voies de fait et j'estime que M. Mélenchon déclarant à M. Bourdin qu'ils souhaitait qu'il y en ait d'autres, aurait du être arrêté sur le champ en flagrant délit d'incitation au crime !