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A.Badiou a dit que Mitterrand avait du "céder aux injonctions de la conjoncture" quand il avait "infléchi" sa politique vers la droite horriblement libérale et renoncé aux nationalisations. La même chose est arrivée à Hollande, le "povre" qui n'a pu mesurer la profondeur de la crise qu'après deux ans au pouvoir. Evidemment la même chose va arriver à Syriza lors de la découverte l'été prochain, en cessation de paiement, que Lénine avait raison: "les faits sont têtus !" M.Kouvelakis a dit qu'il était contre même "les traits physiques" de M. Dragui: délit de sale gueule, en plus du reste ! Pourtant la BCE, sous son règne, rachète les dettes pourries des états européens !Il faut toujours bien écouter les philosophes "amants de la sagesse" même s'ils ne la font jamais jouir !La supériorité industrielle de l'Allemagne est insupportable: il faut démonter ses usines et les remonter en Grèce, en Italie du Sud, en Andalousie, pour égaliser les chances, égaliser le chômage et les revenus du commerce extérieur, etc...de tous les pays européens.De cette façon la Grèce pourra dégager des surplus pour diminuer sa dette beaucoup plus qu'en exportant seulement des olives.Je suis pour: "à bas les injonctions de la conjoncture" mais je sais, hélas, que "Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre !"
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