Chers Médiapartous et toutes, je vous écris puisqu’il n‘y a pas de place prévue pour des commentaires après: « La haine ne saurait avoir l’excuse de l’humour »
La citation de Péguy rappelée par Edwy Plenel en introduction à sa « déclaration » du 22 janvier 2015 est à envoyer à Canal plusse et à beaucoup d’autres.
Edwy est un excellent cuisinier, il assaisonne ses plats à la sauce de son humeur du jour, qui ce jour-là est à la condamnation de la dérision alors qu’un autre jour il s’était fait l’ayatollah intraitable de la liberté d’expression.
Que n’a t-il soumis cette citation et son discours qui la suit, à Charlie Hebdo bien avant que ses pauvres rédacteurs ne succombent sous les balles d’autres ayatollahs intraitables sur le sujet du blasphème !
Le journal « Libération » du 21 Avril publie une caricature éloquente de Willem que je jubile à l’avance de détourner.
Edwy est posté derrière son « Livre Saint », à gauche évidemment, et fulmine contre « les intraitables d’en face » en revendiquant, je suppose, le droit imprescriptible de tout publier, y compris que soeur Emmanuelle suce les pines, même si c’est pas vrai, comme dans le numéro de Charlie Hebdo qui a suivi l’attentat.
A droite, derrière un autre « Livre Saint », un ayatollah du blasphème, peut-être musulman, mais prêt à être rejoint par les scandalisés d’autres religions, vitupère sans doute les blasphémateurs avant d’appuyer sur la gâchette de sa kalachnikov.
Au-dessous d’eux est figuré le « Vivre Ensemble »: une sorte de "no man’s land" dans lequel errent les chiens parmi les ossements humains sur lesquels ils sucent des derniers lambeaux de chair, déchiquetés par les balles, sans doute.
D’accord Péguy: à bas la dérision, calomniatrice ou non !
Vive les pulsions de la pensée à l’emporte pièce, outil commun à tous les ayatollahs, à tous les intraitables, et vive la guerre civile à venir !
Conclusion: Edwy comment ne pas t'aimer, ne serait-ce que pour exprimer si bien, avec un humour souvent involontaire, ou en voilant ta dérision, l’absurdité du monde !
Tes messes valent beaucoup plus que neuf euros par mois !
J’oubliais: vive les pets du cerveau !
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