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Billet de blog 12 janvier 2014

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Histoire de cul, semence du pouvoir, faux secret, vieille chanson.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il ne me viendrait pas à l’idée de contester la nécessité d’une vie privée (la taquinerie me pousserait à dire le privé de vie) : il y aurait comme une indécence à obliger n’importe quel être à la transparence. Dictature, horreur sans nom dirait la foule.

Mais, j’ai envie de persister dans ce vagabondage. Un président est-il n’importe qui ? Son rapport au sexe, son appétit ne viennent-ils pas dire quelque chose de notre vivre ensemble ?

En un mot, en un seul, le sexe présidentiel est-il un jardin secret ou une impunité ? Le suffrage universel offre-t-il en bonus, le droit de préempter tout objet excitateur d’hormones ?

Je veux dire par là que nos oreilles ont été saturées par la normalité présidentielle. Comme chacun le sait, la normalité est un terme littéralement polysémique. Normal, avec des besoins normaux, pas tarabiscotés, simples comme une habitude ou bien s’agissait – il plus trivialement de la normalité présidentielle, c’est-à-dire un sentiment d’érection incontrôlable, les attributs du pouvoir, propres à beaucoup de ses prédécesseurs.

Mais, le pauvre François, avec sa normalité, arrive à un bien mauvais moment historique, celui où Rome est en feu. À cet endroit, le membru apparait comme un misérable lapin, dénué de toute épaisseur, vautré dans la mesquinerie, oublieux de l'essentiel . Pas de chance.

Ne mettons pas la sixième république à toutes les sauces, à toutes les positions, mais vraiment ce rapport ringard et exécrable des élites à la chose sexuelle, cet archaïsme qu’on voudrait nous vendre comme le prix à payer ne mériterait-il pas un certain ménage. Décidément, le président notable provincial est l’acteur inspiré du théâtre de boulevard ou les portes claquent, ou les personnages se cachent, ou le rideau tombe sur une pièce jamais finie, reproductible jusqu'à l'absurde

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