Maitres mots communicationnels des dirigeants : je veux et j’exige : le marché ne me dirige pas, j’interviens, je décide, j’ai du pouvoir, je suis le maître du monde.
Problème : dés qu’on le dit deux fois, on zozote, on bafouille à moins d’être un super comédien. Ne tire pas trop sur la grosse ficelle, ami politicien, tu vas te casser la gueule……
Je ne suis pas conspirationniste, je ne suis pas convaincu qu’une force occulte dirige le monde mais je trouve que sur jouer médiatiquement les événements pour en occulter d’autres, sur jouer les événements pour dire qu’on existe a de fâcheuses limites.
Mali, Lasagnes pourris, du bruit de la fureur : deux buzz avec toutes les caméras qu’il faut, là ou il faut et surtout pas de caméras où il ne faut pas.
La caméra où il faut, c’est la communion, la présence visible, déterminée, fière, l’immédiat, l’assimilation de sa posture à la morale et au bien, c’est le soleil dans le ciel, l’explication limpide. C’est l’affirmation qu’on protège contre les dangers.
La caméra où il ne faut pas, c’est la durée, l’histoire, les contradictions, les responsabilités, les ombres, les cadavres dans le placard qui peuvent s’appeler colonialisme, intérêts, déréglementation, affaiblissement volontaire du bien commun.
Avec qui vas-tu diner ami politicien ? Avec qui refais-tu le monde ? Avec qui te comprends-tu tout de suite ? Avec qui es-tu du même monde ? Ami politicien, relis le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde