Une lecture croisée du film « UNDER THE SKIN » de Michel Faber et de la série « REALS HUMANS », doublée d’une analyse fine me permet aujourd’hui de démasquer un complot contre la République.
On se rappelle ce postulat inquiétant du film UNDER THE SKIN où une créature extraterrestre (dont finalement on ne peut qualifier le genre) est dotée d’un corps féminin d’une grande sensualité.
Sa mission sur terre consiste à attirer les hommes isolés, donc vulnérables (je sais l’auteur ne devrait pas s’identifier) dans une maison, à l’occasion d’une invite proprement sexuelle. On perçoit une finalité de captation d’énergie et de destruction du pauvre mâle. Mais, le tout reste néanmoins mystérieux. Ce qu’on sait surement, c’est qu’il s’agit d’une chasse, d’une appropriation.
La séquence est d’une incroyable beauté. La créature attirante et nue marche sur une surface liquide tandis que sa proie qui hypnotisée la suit, s’enfonce très progressivement dans cette eau particulière (symbolique, non ?) avant de se retrouver prisonnier d’un cocon aquatique et enfin de se désintégrer. Le réalisateur nous donne à voir une sensorialité maximale de ce moment et dans le cadre d’une édification morale, ça aide à résister à d’éventuelles tentations parce que, franchement, on n’aimerait pas finir comme ça. (Enfin, la fin car le début est bien)
J’ai la conviction que François Hollande a été attiré, au moyen d’un scooter télécommandé chez une créature extraterrestre, qu’il a disparu à ce moment-là.
Mais, il y a plus grave, ces êtres d’ailleurs, qui se déplacent à moto (scooter, moto, vous pigez) ont les capacités techniques de réaliser ce que la série REALS HUMANS montre : la réalisation d’AVATAR d’un parfait réalisme. Ils peuvent même programmer des histoires drôles et des blagues pour faire plus vrai. Un HUBOT (HUMAN ROBOT) s’est substitué à notre président.
La réplication de François Hollande est d’un réalisme saisissant, mais plusieurs indices à condition d’y prêter attention démasquent l’entreprise :
- Premièrement, sa liaison quasi permanente avec un smartphone qui lui permet de recharger son énergie et d’actualiser sa programmation informatique.
- Secondement, son changement de lunettes lui permet de recevoir sur écran invisible les instructions du logiciel de comportement.
- Troisièmement, ses nouvelles fulgurances d’humour font mourir de rire ce qui traduit la prégnance d’un comique de répétition si prisé des algorithmes.
Bon, je sais, c’est dur à accepter, mais, entre le vide et l’histoire fantastique, je choisis l’histoire fantastique.