La récente décision d’ouvrir la profession d’avocat aux députés, victimes de l’injustice du suffrage universel et soucieux de maintenir un niveau de revenu et de respectabilité suffisant est, me semble-il, une erreur.
D’abord, parce que c’est une charge (d’avocat) et que ça va leur faire drôle.
Ensuite, parce que ce concept compliqué de Justice risque de les déstabiliser.
Je leur propose un accès facilité à une profession dont on n’a pas suffisamment mesuré la proximité avec leurs compétences déjà acquises (lien qui pourrait se faire sur la base de la validation des acquis de l’expérience : en effet, ils ont une grande capacité à valider leur expérience…) : le JOURNALISME
Je ne parle évidemment pas des soi-disant professionnels qui exercent leur métier dans des médias honnêtes comme Mediapart, Arrêt sur Image, ou autres perversités affreuses.
Je pense en effet que ces politiques pourraient mieux exprimer, dans un tel cadre, leur soumission au pouvoir, leur capacité de dissimulation, de mensonge et de flatterie, leur recherche du spectaculaire, leur soif d’Audimat, leur discours convenus et répétitifs, leur incapacité à se saisir des vraies questions.
Je suggère donc l’obtention systématique d’une carte de presse à tous les battus du futur….