Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La prescription de kits prêts à l'emploi devient la réponse à l'insuffisance d'une présence humaine surtout quand cette présence doit rappeler les régles, la loi. Madame Alliot Marie et ses conseillers avaient choisi la facilité palliative devant des conditions d'incarcération et de détention parfois inhumaines des prisons en France( cf la cour de justice européenne sur les quartiers disciplinaires). Le soin, l'écoute et les traitements adaptés pour les prisonniers sont occultés pour prétendre "restaurer" dans un discours sécuritaire le droit des victimes.L'installation d'une double peine qui conjugue à la fois la détention en regard de la Loi et le refus de voir dans chaque prisonnier une fragilité psychologique potentielle. Cette fragilité ne dédouanne en rien de la responsabilité de chacun en regard des actes commis, mais elle est enracinée dans l'humain et nous concerne donc tous.
La semaine dernière au Havre , un jeune homme a "détourné" le kit prescrit par Mme Alliot Marie pour mettre fin à ses jours . Antonin Arthaud dans ses entretiens radiophoniques si précieux nous interpellait de notre humanitude avec les fous, les aliènés, les "anormaux"... " Où ça sent la merde, ça sent l'humain"
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