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Il est grand temps que toutes ces forces de l'esprit nous lachent pour que la gauche puisse s'émanciper de cette figure du père. Souvenez vous chers quinquagénaires nous avions, pour certains d'entre nous, votés pour la première fois en 1981 contre le giscardisme post pompidolien lequel ne se vantait pas à l'époque de trousser les princesses ( dommage !). N'ayant pas le monopole du coeur tout comme Mazarin, Mitterrand s'attribua la régence de la gauche par l'entremise d'un storytelling comme le programme commun. Quelle belle aventure sur14 années dont chacun a fait bien des fois l'inventaire ! L'abolition de la peine de mort certes mais Mitterrand avait usé beaucoup le fil de la guillotine sous la IVème république. Quelques roses au panthéon aussi, quelques idées de gauche resservies ici ou là dans des cabinets ministériels qui s'empressaient de les mouliner pour qu'elles prennent la consistance de la crème du libéralisme économique. Lequel s'érigait déjà en dogme de la raison pour les plus fabusiens d'entre eux. Des affaires diligentées en raison de l'intérêt supérieur de l'Etat mais surtout où le mensonge règnait en maître. Du machiavelisme certes mais pas des idées de gauche. Je vous en conjure messieurs et mesdames les Socialistes sortez le fantôme du placard pour faire le ménage de la poussière de ce marchand de sables qu'était votre Tonton.
Cf le travail de Benjamin Stora et François Mayle sur l'action de Mitterrand en qualité de Garde des Sceaux en 1956 pour faire guillotiné des "terroristes algériens"
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