La première sur les ondes dans la voix des amis socialistes de DSK .Il va enfin pouvoir faire profiter son pays de ses talents d'économiste planétaire ! Lui qui se vantait il y a peu lors d'un retour médiatique éclair en France d'avoir "gauchisé" le FMI. Le tout entre des bons points et une accolade à Ben Ali. Le menu est le suivant : Du néolibéralisme à la sauce sociale démocrate en entrée, de la rigueur budgétaire en plat de résistance pour rassurer les marchés ( pardon les racketteurs de dettes publiques) et au dessert des miettes sociales et fiscales en crumble pour étouffer non pas le chrétien mais la grogne des classes moyennes. Les lumières de DSK semblent un atout majeur dans la future campagne présidentielle si l'on en croit ses inconditionnels après je cite " sa reconstruction". J'espère pour ma part que ce chantier de "reconstruction" se prolongera pour nous épargner ses lumières!
La deuxième, c'est la meute des grands patrons du CAC 40 qui nous tendent la corbeille avec une aumone dedans. Cette aumone sera unique et bien sûr raisonnable. La charité , c'est un peu comme la précarité il faut que les pauvres restent raisonnables aussi. Il faudra encore dit un grand patron que l'Etat se serre un cran supplémentaire et réduise sa dette publique . "Si dans chaque niche fiscale il y a un chien qui aboit" dixit un député, il y a des meutes qui mériteraient une muselière
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Après vingt-six jours d’attente, Emmanuel Macron a nommé les vingt-sept membres du premier gouvernement d’Élisabeth Borne. Un casting gouvernemental marqué par sa continuité et toujours ancré à droite. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale y fait presque figure d’anomalie.
Jean-Luc Mélenchon et ses alliés de gauche et écologistes ont présenté le 19 mai leur programme partagé pour les élections législatives, 650 mesures qui jettent les bases d’un hypothétique gouvernement, avec l’ambition de « revivifier le rôle du Parlement ».
Les élections nationales ont mis à l’épreuve la stratégie d’autonomie des écologistes vis-à-vis de la « vieille gauche ». Quel dispositif pour la bifurcation écologique, comment convaincre l'électorat : un débat entre David Cormand, Maxime Combes et Claire Lejeune.
Biocitech, site historique de l’industrie pharmaceutique, a été revendu avec une plus-value pharaonique dans des conditions étranges par un promoteur et la Caisse des dépôts. Et sans aucune concertation avec des élus locaux, qui avaient pourtant des projets de réindustrialisation.
« À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance ». L' Atécopol et Enseignant·es pour la planète analysent ce sujet du bac SES, qui montre l’inadéquation de l’enseignement des crises environnementales, et les biais de programmes empêchant de penser la sobriété et la sortie d’un modèle croissantiste et productiviste.
Pourquoi ce hiatus entre la prise de conscience (trop lente mais réelle tout de même) de la nécessité d’une transformation écologique du modèle productif et consumériste et la perte de vitesse de l’écologie politique façon EELV ?
Depuis plusieurs décennies, les industries agro-alimentaires devenues des multinationales qui se placent au-dessus des lois de chaque gouvernement, n’ont eu de cesse pour vendre leurs produits de lancer des campagnes de communication aux mensonges décomplexés au plus grand mépris de la santé et du bien-être de leurs consommateurs.
La fabrication de nos objets « high tech » nécessite de plus en plus de ressources minières rares, qu'il faudra extraire avec de moins en moins d'énergie disponible, comme nous l'a rappelé le précédent entretien avec Matthieu Auzanneau. Aujourd'hui, c'est Philippe Bihouix, un expert des questions minières, qui répond aux questions d'Audrey Boehly.