Non Monsieur le Président, Le devoir ne précède pas le droit.
Il en va ainsi dans la « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen » et qui fait l'objet du préambule de notre « Constitution de la du 4 octobre 1958.
Les droits précèdent toujours les devoirs dans tous les textes constitutifs de notre République. Vous ne pouvez pas instituer, par l'intermédiaire de propos estivaux, une inversion qui n'est d'ailleurs pas compréhensible.
Que faisons nous quand nous procréons, nous donnons le « Droit de vivre » à celui qui ouvre les yeux sur ce monde. C'est la base de réflexion. Cet enfant n'est pas là de sa propre initiative et nous l'accueillons dans ses droits puisque nous l'avons désiré.
C'est là l'objet de la « Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen », offrir une base de droits à toute personne. Et même la charte de l'environnement de 2004 commence par la définition du droit.
De plus l'article 3 de la constitution précise :
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Inverser cet ordonnancement « Droits avant devoirs » viderait de sens l'ensemble des textes constitutifs de notre République. Il faudrait donc écrire une déclaration des devoirs de l'Homme et du Citoyen, qui je pense n'est pas à l'ordre du jour et qui j'espère n'est pas dans vos intentions.