sans sommeil sans rêve (ténébre)
sans fin
bouche d'un souterrain
debout sur un miroir
tombé
une main attendue posée sur le bleu
(le ciel s'assombrissait encore)
elle alors elle enfermée dans un cercle
regardait l'inatteignable
bouche séche de la nuit
Marcher alors sans peur vers la bouche
Un seul geste
être de nuit s'enfonce
sous le cercle
De l'autre côté était elle
(féru de l'insu)
la parole dans la nuit parvenue de sa nuit
était elle
ces pleurs
dessiner disait elle les marches
D'innombrables limites
sa parole m'assassine
encore
(La voix d'une femme
elle nage
il la voit autre elle même encore plus)
un silence s'effondre
pour renaître
silence
un enfant qu'elle portait
qu'elle voulait porter
qu'elle portait de l'autre côté de l'océan sans limite