Le peuple de gauche a saisi son clavier. La révolution gronde. Plus de glace au citron, à bas les vanille-fraises. Les forces spéciales, les tontons macoutes et les tueurs patentés font caca dans leur culotte : le peuple de gauche est pas content. Pas content du tout. Et ça craint. Le peuple de gauche va-t-il cracher dans le caniveau, avant de partir en vacances? Va-t-il boycotter TF1, pour plébisciter le génial Pujadas, et sa non moins géniale va-t-elle Chabot du jabot? Le monde entier est en suspens... La patrie des droits de l'homme; cette France modeste et géniale, va-t-elle enfin réagir au cauchemard climatisé? Apprendre à lire "Sexus", "Plexus" et "Nexus"?
J'ai fait un tour en ville, ce soir, en France. Et franchement, j'en doute. J'en doute au point d'avoir une certitude* : ici les morts, ailleurs les vivants.
Bien à vous, cordialement.
Quand je sortirai de cette prison : loin d'ici sera toujours mieux. Et "mort aux cons", et "vous ne m'avez toujours pas, bande de cons!".
* commeces fermés, bistrots "sympas" fermés, friches "culturelles" fermées, petit-bourgeois au frais, et "quartiers nord" en déshérence. Comme d'habitude. Droite ou "gauche sinistre".
"La petite gauche grelottait, frileuse comme une alouette
vos peintres, vos poétes, vos prophétes
cette lucidité bidon qui remplacait si bien les tripes
était sinistre et sans passion et militante et castratrice
Elle vous bloquait le creux des reins comme un calcul
diabétique
et vous laissait sur vore faim
de bien nourris et d'asthmatiques.
Nous rêvions d'une autre planéte...
... où nous jouions toujours trop fort
de la guitarre
et du vent..."
B.L.
Reste une question essentielle : où garer sa voiture, pour aller à la manif? "Pas content! Pas content! Pas content!" ("Merde! J'ai marché sur quelque chose de noir... Il a crié. Ce que les communistes appellent un "sans papiers", sans doute. Faudra que j'en cause à Jospin de seigle. Ou aux gourous coucous de "gauche".)