Irréparable (suite)

"La racine de toute joie et de toute douleur pures c'est que le monde soit ainsi comme il est. Une douleur ou une joie dues au fait que le monde n'est pas comme il semblait être, ou comme nous voulions qu'il fût, sont impures et provisoires. Mais, en leur suprême degré de pureté, dans l'ainsi soit-il dit au monde lorsque toute raison légitime de douter ou d'espérer s'est évanouie, douleur et joie n'ont pas pour objet des qualités négatives ou positives, mais le pur être-ainsi, sans aucun attribut.

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La proposition du Tractatus selon laquelle Dieu ne se révèle pas dans le monde pourrait également s'exprimer ainsi : que le monde ne révèle pas Dieu, cela est proprement divin. (Celle-ci n'est donc pas la proposition la "plus amére" du Tractatus.)"

G.A. "La communauté qui vient" p.98