(Ceci doit être lu à jeun, le ventre vide, sans toutefois ressentir violemment la faim: à la rigueur aprés avoir bu un peu de vin, et ce pour, peut-être, pressentir la fin.)
" On et nous sont lui en cela.
Entre l'innombrable et l'innommable est l'infini. L'infini : le non-fini et le non défini ; le non-défini : sans définition et sans fin : infini dans l'espace, éternel dans le temps et hors de tout cela où temps et espace ne sont pas : sont un, ne sont qu'un. Dans ce un-ci tout est d'un côté aboli dans ce que nous nomme silence de l'autre côté ; de ce côté-là du point sans existence, sans espace et sans temps, est l'infinité de ce qui nous chiffre : "Du un nait le deux, du deux nait le trois, du trois nait le un comme quatriéme." L'onde vibre, la vibration ondule, et nous ne savons rien, cela nous le savons : rien de ce côté-ci de notre parole, celle qui nous définit : nous limite et nous nomme comme usagers de cette langue-ci. Dans ce qui nous chiffre : le nom et le nombre, de ce côté-ci de l'extrême pointe du point sans existence : ce qui est pointé par le ^ de tête et être. ^ qui sourd de l'abolition du s , cousin du chin , Sh.
De ce côté-ci, à l'extrême pointe. En-dessous (au-dessus, de l'autre côté) vient ce qui peut nous unir (Qui? Cela.) : le langage allant et simplifiant dans le sens du vulgaire koïnon allant sans cesse vers l'idiot et son idiome, dans la stupéfaction l'émerveillement, l'étonnement du tonnerre, l'éclairage de l'éclair, dans la putréfaction la pétrification, dans l'immobilité le mobile, et dans l'émotion le mot et la motilité. "Beatus est Petrus..." : sur, dans et par la pierre : l'assemblée et ce qu'elle habite (Ce ce qui l'habille et ce qui l'a en elle. Ce ce là.)
Comment dans le rien le tout peut-il se pointer (laisser la trace d'un point, le point pointé à la pointe de ^ , du s de se de se pointer)? Il point, c' est tout. Ce tout est et il est c' . Dans l'extrême vacuité rien n'est possible : c'est à dire (cela est dit, ( Ce C de Cela) et c'est dit ( C' est dit :) "rien" est possible (dans ce qui est après "n" dans le même temps où rien n'est pas. (Cela ne fait qu'aller et venir ;ce fait aller et venir et ce ce-là est. Ce "ce" là est Cela : un point."
P. V.