A propos du despotique en son mode dit « occidental »

La pièce, une farce sordide et suicidaire, se donne à guichets fermés – et pour cause : le théâtre n’a plus d’extérieur, sa scène est partout et donc, comme jadis la Pologne du roi Ubu, nulle part. Chacun désormais est à la fois spectateur et figurant.
Comment en sommes-nous donc arrivés là ?
Pourquoi, ou plutôt comment cet aveuglement qui précipite des peuples en leur entier vers l’abyme et les laisse marcher, médusés, au dessus du gouffre à la seule condition de ne jamais s’avouer le vide qui les fonde, l’illusion absurde qui les porte ? ... (Cf. la suite du texte en cliquant sur le lien PDF).