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Billet de blog 26 octobre 2014

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Le quotidien Le Monde, dans son supplément Eco&Entreprise, a interviewé Christophe Rioux, le Directeur du pôle luxe et industries créatives de l’Institut supérieur du commerce de Paris, également professeur à Sciences Po Paris.

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Le quotidien Le Monde, dans son supplément Eco&Entreprise, a interviewé Christophe Rioux, le Directeur du pôle luxe et industries créatives de l’Institut supérieur du commerce de Paris, également professeur à Sciences Po Paris. Une des formules énoncées par celui-ci dans l’interview : « L’art permet d’injecter du Botox aux maisons de luxe » tient lieu de titre. Selon Christophe Rioux en effet, « l’art permet, à l’image du Botox pour les individus, d’injecter instantanément un rajeunissement aux maisons de luxe ; il apporte un supplément d’âme ». Formule d’emblée remarquable en sa structure fétichiste puisqu’elle nécessite d’être intégralement retournée pour devenir intelligible. Le Botox est tiré d’une neurotoxine bactérienne, la toxine botulique ou botuline, qui est produite par différentes espèces de bactéries anaérobies. Du fait des paralysies musculaires qu’il induit, son injection, fige le visage et donne une impression de jeunesse factice (telles ces fleurs en plastique qui restent pétrifiées et jamais ne fanent). Quant au « supplément d’âme » nous y reviendrons, ce supplément n’est peut être qu’un des masque de ce que le Président Schreber nommait  Seelenmord (« assassinat d’âme»)... (Cliquer sur le lien PDF pour lire l'intégralité du texte)

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